La première trace d’une chapelle dédiée à Saint-Hyacinthe, élevée dans le bourg de Marigot, ancien nom de Capesterre Belle-Eau, remonte à 1636. Deux tremblements de terre en 1843 et 1851 provoquent sa disparition. Un nouvel édifice est rebâti en 1853 sur un plan en forme de croix latine, mais le cyclone de 1928 en emporte la toiture.
L’architecte Ali Tur, chargé de la reconstruction, intervient en 1931 sur le clocher et ajoute une sacristie et deux bas-côtés à la nef d'origine.
L'agrandissement en béton armé respecte les proportions de l’édifice et les éléments d'ornement de la façade originelle, dotée de pilastres, de trois portes en plein cintre et d'un fronton mouluré de style néoclassique, à l'image du travail d'intervention douce réalisé sur les églises des Abymes et de Saint-Anne.
Seul le clocher est représentatif de son style à part entière, créé entièrement en béton armé et figurant par des ouvertures ajourées le motif de croix latine sur ses quatre façades.
L'église de Capesterre Belle-Eau est toujours affectée au culte et accueille les célébrations et offices de la commune.
Pour cette restauration, la Mission Patrimoine sera associée au Diocèse de Guadeloupe
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