Nouveaux saccages sur deux exploitations agricoles de Sarcelle/Blonzac, à Goyave

Bananes saccagées à Sarcelle/Blonzac, à Goyave - 01/09/2020
Les bananiers de deux exploitations agricoles ont été coupés, à Sarcelle/Blonzac, sur le territoire de Goyave, dans la nuit du lundi 31 août au mardi 1er septembre 2020. Des faits qui se répètent, dans le secteur.

Un feuilleton sans fin…

Plusieurs plantations de bananes de Sarcelle/Blonzac, à Goyave, ont été détruites, la nuit dernière (de lundi à mardi).
Ce sont des bénéficiaires de concessions gérées par l'Office national des forêts (ONF), pour le compte du Conseil départemental, qui sont installés dans ce secteur, régulièrement la proie de malfaiteurs.
Cette fois, les plants saccagés appartiennent à deux exploitations ; les dégradations sont constatées sur une surface totale de 4 hectares. Tous les bananiers (en pleine croissance, pour les uns et pas loin de la récolte, pour les autres) ont été systématiquement coupés.
Et, nouveauté, les vandales ont même piégé la route d'accès aux exploitations, en plaçant des planches plantées de longs clous, en travers du chemin de terre.
©Yani Guillaume
©Yani Guillaume
Clous placés en travers des voies d'accès aux exploitations vandalisées


L'incompréhensible impunité

Les gendarmes de Capesterre-Belle-Eau étaient attendus sur place, ce matin. 
Malgré les nombreuses plaintes déjà déposées, les auteurs de ces actes de vandalisme n’ont toujours pas été appréhendés.
Les jeunes exploitants, eux, se sentent de plus en plus démunis et laissés pour compte. Depuis leur installation, début 2019, sur ces terres du Département, gérées par l’ONF, ces professionnels subissent des attaques à répétition et n’ont jamais pu récolter les fruits de leur travail.


Echec de la conciliation ?

Après les derniers saccages, qui datent du 6 août dernier, une délégation s’était rendue sur place, à l’initiative du syndicat « Les Jeunes Agriculteurs ».
L'objectif était de tenter de trouver une issue à ce conflit.
Le président de la Chambre d’agriculture avait alors annoncé sa volonté d’organiser une table-ronde, avec toutes les parties concernées, dont le dénommé « Syndicat agricole des petits planteurs de Cadet Sainte-Rose », présidé par André Guyon et qui revendique ce foncier.
Une initiative restée sans suite…