Grève à l'hôpital Beauperthuy : pas d'avancée dans le conflit opposant direction et UTS-UGTG

Une poignée de salariés étaient sur le piquet de grève, ce vendredi 27 novembre.
Même si le dialogue n'est pas rompu, entre la direction de l'hôpital "L. D. Beauperthuy" de Pointe-Noire et l'UTS-UGTG, les parties campent sur leurs positions. Le syndicat exige le départ de la directrice des soins, tandis que pour sa hiérarchie, rien ne justifie une telle sanction.
Ils n'étaient qu'une poignée de salariés réunis sur le piquet de grève installé, par l'Union des travailleurs de la santé de l'Union générale des travailleurs de la Guadeloupe (UTS-UGTG), dans l'enceinte du centre hospitalier "Louis-Daniel Beauperthuy", section Mahault, à Pointe-Noire, ce vendredi 27 novembre 2020.
Le travail continue, au sein du site, avec les employés non-grévistes.

Après deux mois de grève, entre mai et juillet 2020, puis une suspension de conflit, la mobilisation a repris de plus belle, mardi dernier. Ni l'audit mené par l'agence régionale de la santé (ARS), intervenue comme médiateur, ni les propositions de la direction de l'hôpital, n'ont suffi à apaiser les rancœurs des salariés mobilisés.
L'UTS-UGTG exige toujours le départ de la directrice des soins. Le syndicat estime que les conclusions de l'audit attestent des dysfonctionnements dénoncés par les grévistes.
Claudine Marathon, secrétaire générale de l’UTS-UGTG, répondait à Alexandre Houda et Daniel Querin :
Pour autant, le syndicat se défend de vouloir « couper la tête d’un cadre guadeloupéen ».
Le directeur du centre hospitalier "Louis-Daniel Beauperthuy" reste sur sa proposition du vendredi 20 novembre, qui lui semble être la meilleure porte de sortie de ce conflit social, pour tout le monde. Eugène Guiriaboye est au micro d'Alexandre Houda et Daniel Querin :

Un conseil de surveillance s’est tenu, dans la matinée de ce vendredi. A l’ordre du jour : l’examen du rapport d’audit. 
L’UTS a souhaité, à cette occasion, présenter et expliquer sa démarche aux nouveaux élus, dont le président de cette instance, à savoir le maire de la commune de Pointe-Noire, Camille Elisabeth.

Mais pour l’heure, c’est le statut quo, les deux parties campant sur leurs positions respectives.