Crash à La Dominique : Les mauvaises conditions météo ralentissent les opérations lancées pour récupérer les deux dernières victimes

Les avions sur le tarmac de l'aéroport de la Dominique quelques heures avant de décoller pour la Martinique et la Guadeloupe.
Les opérations pour récupérer les corps des deux dernières victimes du crash d'un avion de tourisme à La Dominique, le 26 janvier dernier, ont dû être interrompues, la nuit dernière, en raison des conditions météorologiques et d’extrêmes difficultés d'accès.

C'est dans un communiqué diffusé, le mercredi 29 janvier, en début de soirée que la préfecture de Martinique a donné les dernières informations concernant les opérations de récupération des corps des victimes. 

Ce mercredi 29 janvier, la préfecture a déployé l'hélicoptère de la Sécurité Civile Dragon 972, avec deux gendarmes du GIGN et un gendarme mobile de l'escadron de Gap, experts en franchissement opérationnel, afin de compléter l'analyse des sapeurs pompiers du GRIMP réalisée hier. Leur mission étant de tout tenter pour récupérer les corps des deux autres victimes, dans un environnement profondément dangereux pour la sécurité des sauveteurs. Malgré plusieurs tentatives, il n’a pas été possible de procéder à la récupération des corps en raison des conditions météorologiques et d’extrêmes difficultés d'accès, particulièrement menaçantes pour les militaires et pompiers engagés.

Préfecture de Martinique

Mardi, deux des quatre corps ont été récupérés par les sapeurs pompiers du GRIMP, le Groupement de reconnaissance et d'intervention en milieux périlleux, dépêchés par la préfecture.

Le 26 janvier dernier, dans l'après-midi, un avion de tourisme de type Cessna 172, avec à son bord 4 passagers venus de la Martinique, a décollé de l’aéroport Douglas Charles de la Dominique, en direction de Fort-de-France.
Peu de temps après, le contact a été perdu entre l'appareil et la tour de contrôle. L'avion a finalement été repéré à l’intérieur des terres à l'ouest de la commune de La Plaine, située sur la côte Atlantique. Aucun signe de vie des passagers n'était alors observé.