Elie Califer, le maire de Saint-Claude, enjoint par le tribunal à réouvrir les écoles dans un délai de trois jours

Le Tribunal Administratif de Basse-Terre accorde trois jours au Maire de Saint-Claude à compter de la notification de son ordonnance, pour réouvrir les écoles de sa commune. Une première décision de justice qui intervient, après le refus de plusieurs maires de réouvrir leurs écoles en juin.
L'ordonnance du Tribunal Administratif de Basse-Terre de ce vendredi 5 juin est-elle la première d'une longue série ou bien va-t-elle faire réfléchir les maires de Guadeloupe ? Son contenu est très clair. "Il est enjoint au maire de la commune de Saint-Claude de procéder dans un délai de trois jours à compter de la notification de la présente ordonnance, à la réouverture des écoles maternelles et primaires de la commune, sous astreinte de 1000 euros par jour de retard passé ce délai." A charge au Préfet de Guadeloupe de pourvoir à l'exécution de ce jugement. 

La réaction de l'Association des Maires de Guadeloupe

Dans un communiqué publié ce vendredi, l'Association des Maires de Guadeloupe (AMG), réagit à l'obligation rappelé par le Préfet Philippe Gustin et le Recteur d'académie Mostafa Fourar. Elle "dénonce avec indignation la méthode employée les mettant en demeure d'ouvrir les écoles à compter du 6 juin 2020."

"Elle n'exprime rien d'autre qu'un profond irrespect des élus de la République".


Ils réaffirment ainsi leur opposition à la réouverture "tant que les risques sanitaires sont avérés" et préparent activement la rentrée en septembre. "Les Maires rappellent que les représentants de l’État qui mettent en demeure sont dans l’incapacité de garantir et de satisfaire les besoins en gants, en masques, visières, gel hydroalcoolique, au regard des besoins recensés par les Maires et leurs services."

Communiqué de presse de l'AMG