« Chapo », l’heureux tresseur de feuilles de cocotiers Guadeloupéen

©Guadeloupe La 1ère
Hubert CIMIA, surnommé « Chapo », n’a pas besoin d’un atelier pour exercer son art : le tressage de feuilles de cocotiers. Ces inventions voient le jour en bord de chaussée, sur la place Tricolore de Sainte-Rose. C’est là aussi que le Lamentinois rencontre sa clientèle.
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« Regardez mes doigts travailler. Chacun fait son petit métier ! »*
Hubert « Chapo » CIMIA est dans sa bulle. Assis sur un petit tabouret en plastique, il est affairé. Ou plutôt, ses doigts s’activent, passant par-dessus/par-dessous et entrecroisant les feuilles de cocotiers, dont il confectionne des chapeaux (d’où son surnom), des bols, des foufous (nom créole du colibri), des mangeoires à oiseaux et une multitude d’objets de décoration de son cru. Des créations installées sur une natte, à ses pieds et suspendues à un arbre, face à la place « Tricolore », sur le bas-côté de la voie d’accès au centre du bourg de Sainte-Rose, commune du Nord Basse-Terre, en Guadeloupe.
Un stand sobre, mais qui attire l’attention.
C’est ainsi que les clients se laissent appâter. Ils approchent, observent l’homme à l’œuvre, échangent avec lui et finissent par acheter.
L’artisan est heureux. Au grand air, il exerce le métier qu’il a choisi et fait des rencontres. « Chapo » réalise quelques ventes auprès des Guadeloupéens, mais sa clientèle est majoritairement composée de touristes internationaux, qui lui apprennent quelques bribes de leurs langues, tandis qu’il leur inculque des mots créoles.
« C’est ma vie ! », comme il aime à le rappeler lui-même, large sourire aux lèvres !*Texte de comptine – auteur inconnu.