Une fois encore, les salaires des fonctionnaires de la ville vont être payés en retard. Et cette fois encore, ce n’est pas la faute à un prétendu bug informatique mais bien à une mauvaise gestion des fonds publics.
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Pour la seconde fois consécutive, les fonctionnaires de Sainte Rose toucheront leur rémunération en retard. La paye de novembre devrait être versée au mieux vers le 7 décembre. Le mois précédent, les agents avaient touché leur dû le 12 novembre
A l’époque, d’aucun avait prétendu qu’il s’agissait d’un bug informatique. Il n’en est rien. La raison est structurelle. Les dépenses de la ville sont tout simplement supérieures à ces recettes.
Et la situation ne fait qu’empirer. Ainsi, le mois d’octobre dernier, Claudine Bajazet a titularisé 25 contractuels et a procédé à des rappels salariaux, le tout pour un montant global de 800 000 euros.
De fait, la masse salariale représente, aujourd’hui à elle seule, 1,8 million d’euros chaque mois.
Ce mois-ci, une fois encore, la ville ne sera pas en mesure de rembourser ses emprunts bancaires, 450 000 euros tout comme elle ne sera pas en mesure de régler les autres 400 000 euros dûs à 15 fournisseurs considérés comme vitaux. Parmi eux, EDF, l’électricité ou encore Chlorex fournisseur du chlore utilisé pour purifier l’eau. Rappelons que la ville assure elle-même la production et la distribution de l’eau.
Pour tenter de colmater la brèche financière, Claudine Bajazet vient tout juste d’émettre le rôle d’eau. Les abonnés de Sainte Rose vont donc recevoir ces tous prochains jours une facture d’eau avec un rappel pour toute l’année écoulée. Année électorale oblige, aucune facture n’avait été jusque là émise.
Pour autant, le problème de fond demeure. Et les mêmes causes produisant les mêmes effets, le paiement des salaires de décembre sera, selon toute vraisemblance, réglé au mieux à la mi-janvier.La Chambre régionale des Comptes, la Préfecture et la Direction Régionale des Finances Publiques (DIRFOP) ont alerté Claudine Bajazet à de nombreuses reprises depuis 2018. Sans succès. La situation budgétaire de la ville ne cesse de se dégrader. La CRC va publier cette semaine un rapport sur la situation budgétaire de la commune.
A l’époque, d’aucun avait prétendu qu’il s’agissait d’un bug informatique. Il n’en est rien. La raison est structurelle. Les dépenses de la ville sont tout simplement supérieures à ces recettes.
Et la situation ne fait qu’empirer. Ainsi, le mois d’octobre dernier, Claudine Bajazet a titularisé 25 contractuels et a procédé à des rappels salariaux, le tout pour un montant global de 800 000 euros.
De fait, la masse salariale représente, aujourd’hui à elle seule, 1,8 million d’euros chaque mois.
Et les conséquences de cette mauvaise gestion vont au bien au delà des salaires.
Ce mois-ci, une fois encore, la ville ne sera pas en mesure de rembourser ses emprunts bancaires, 450 000 euros tout comme elle ne sera pas en mesure de régler les autres 400 000 euros dûs à 15 fournisseurs considérés comme vitaux. Parmi eux, EDF, l’électricité ou encore Chlorex fournisseur du chlore utilisé pour purifier l’eau. Rappelons que la ville assure elle-même la production et la distribution de l’eau.
Pour tenter de colmater la brèche financière, Claudine Bajazet vient tout juste d’émettre le rôle d’eau. Les abonnés de Sainte Rose vont donc recevoir ces tous prochains jours une facture d’eau avec un rappel pour toute l’année écoulée. Année électorale oblige, aucune facture n’avait été jusque là émise.
Pour autant, le problème de fond demeure. Et les mêmes causes produisant les mêmes effets, le paiement des salaires de décembre sera, selon toute vraisemblance, réglé au mieux à la mi-janvier.La Chambre régionale des Comptes, la Préfecture et la Direction Régionale des Finances Publiques (DIRFOP) ont alerté Claudine Bajazet à de nombreuses reprises depuis 2018. Sans succès. La situation budgétaire de la ville ne cesse de se dégrader. La CRC va publier cette semaine un rapport sur la situation budgétaire de la commune.