Saisies et ouverture d'une enquête pour détention illégale d'animaux sauvages, par des particuliers.

Saisies de 2 singes, de 2 serpents et de 2 ratons laveurs à Capesterre-Belle-Eau et à Trois-Rivières, ce vendredi. Ces animaux non domestiqués étaient détenus par des particuliers, sans la moindre autorisation. La police de l'environnement les a, donc, récupérés. Mais seuls les racoons seront sauvés
Une opération inter-services a été menée, ce vendredi 25 septembre 2020, à 6h00 du matin.
Il s'agissait, pour les fonctionnaires de la police de l'environnement de l'Office français de la biodiversité (OFB), assités notamment des policiers du commissariat de Capesterre-Belle-Eau, de se rendre simultanément chez des particuliers, à la section Fromager de Capesterre-Belle-Eau et à Trois-Rivières, pour constater deux infractions sanctionnables : "ouverture non autorisée d'établissements pour animaux non domestiques" et "exploitation d'établissements pour animaux non domestiques, sans certificat de capacité".
Et effectivement, sur place, lors des perquisitions, les agents ont constaté que les mis en cause détenaient plusieurs animaux sans autorisation, ni déclaration ou formation requise : deux singes verts, deux pythons royaux et deux ratons laveurs.
Véronique HOLSTEIN, adjointe au chef de service à l'Office français de la biodiversité, service départemental de la Guadeloupe, répond à Eric Stimpfling :
©Guadeloupe La 1ère

C'est Loïc Jason, inspecteur de l'environnement, qui a dû manipuler les reptiles :
©Guadeloupe La 1ère

Les pensionnaires ont été saisis. Quant à leurs "propriétaires", ils seront convoqués, ultérieurement, dans les locaux des fonctionnaires de la police de l'environnement, pour être entendus dans le cadre d'une enquête préliminaire. Les contrevenants encourt une peine de prison, ou d'amende délictuelle.
Les racoons ont été placés dans une structure habilitée. Mais les pythons et les singes vont être euthanasiés. Eric Stimpfling a demandé pourquoi à Véronique HOLSTEIN :
©Guadeloupe La 1ère

Une information judiciaire a été ouverte par le Parquet de Basse-Terre.