Depuis le début de la semaine, les voyageurs habitués à prendre le bus, entre Pointe-à-Pitre et Basse-Terre, doivent composer avec des changements. A Capesterre-Belle-Eau, par exemple, ils doivent désormais emprunter des navettes supplémentaires, pour accéder au centre-ville.
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Objectif : ne pas faire concurrence aux opérateurs urbains
Voilà une réorganisation qui s'est faite au détriment des usagers et en l'absence de communication préalable à leur intention : les véhicules de transport non urbain, qui officient sous la houlette de la Région Guadeloupe, ne passeront plus par les centres-bourg du Sud Basse-Terre.Un courrier a été envoyé, en ce sens, par direction des transports de la collectivité régionale, aux sociétés de transport, le 26 octobre dernier. Extrait :
Le service de transport non urbain, proposé par la Région Guadeloupe, ne doit en aucun cas se substituer ou faire concurrence au service de transport urbain.
Conséquences, pour les usagers
L'exemple à Capesterre-Belle-Eau : les voyageurs souhaitant rejoindre Pointe-à-Pitre ou Basse-Terre, depuis le bourg, sont obligés de se rendre soit au rond-point de la kassaverie, ou à l'arrêt de l'allée Dumanoir, pour intercepter l'un des bus desservant ces deux villes. Ces véhicules, désormais, n'entrent plus dans le centre.Et même si des navettes urbaines permettent de réaliser ces petits trajets, entre bourg et le tracé du réseau régional, cela engendre une double perte, de temps et d'argent, pour les usagers.
Confrontés à l'incompréhension de leurs passagers, les chauffeurs se plaignent d'être pris à partie.
La Région Guadeloupe, que nous avons sollicitée, à ce sujet, ne nous a pas encore répondu.