Bien se nourrir peut être une manière de lutter contre le cancer

On le sait parce que c'est désormais de notoriété publique : manger mieux en choisissant les aliments que nous consommons peut permettre d’optimiser leurs bienfaits sur notre santé et donc de réduire les risques de développer un cancer. Et il se trouve que, pendant un cancer, même si l’alimentation n’est pas un traitement à part entière, elle peut jouer un rôle clé pour contribuer au mieux-être.

Un risque de cancer et plus particulièrement de ceux de la sphère ORL (colon-œsophage-rectum-foie) largement réduit.
En remplaçant 10% d’aliments industriels transformés ou ultratransformés dans nos assiettes par des produits frais, c’est aussi notre santé qui est plus préservée. C’est en tout cas ce que confirme aujourd’hui cette étude menée sur 450 000 personnes à travers 10 pays européens.

Pour en arriver à une telle conclusion, les chercheurs ont croisé les données sur ces pathologies et interrogé les patients sur leurs habitudes alimentaires. Les effets cancérigènes de la nourriture industrielle s’expliqueraient par la prise de poids qu’elle entraîne, par sa faible valeur nutritionnelle mais aussi par les additifs et composants néo transformés qu’elle contient.

Ces dernières décennies, la consommation d’aliments ultra transformés n’a cessé de croître, de 25 à 60% dans les pays développés.
Ces résultats pourraient permettre de cibler les stratégies de prévention des cancers. Mais l’auteur de l’Etude explique qu’il reste néanmoins à définir "la meilleur façon d’atteindre ce type de transition alimentaire".