Billets d’avion : "J’obtiens la suppression de la surtaxation prévue par le Gouvernement", se réjouit Victorin Lurel

Le sénateur guadeloupéen Victorin Lurel (Parti socialiste).
L’exonération de la surtaxe prévue par le gouvernement ne concerne que les billets d’avions en classe économique, au départ et à l’arrivée des territoires français insulaires (dont la Corse) et de la Guyane, selon le texte adopté au Sénat, ce mercredi. Pour autant, le sénateur guadeloupéen Victorin Lurel se réjouit que sa voix et celle de ses collègues a été entendue, même partiellement.

Le Sénat a collégialement adopté des amendements visant à préserver les territoires français insulaires et la Guyane de l’augmentation vertigineuse de la taxe Chirac sur les billets d’avion, prévue par le gouvernement. L’annonce émane, ce mercredi 27 novembre 2024, du sénateur de la Guadeloupe Victorin Lurel, qui se réjouit d’une "belle mobilisation de l’ensemble des collègues des Outre-mer et de la Corse". 

Pour récupérer 1 milliard d’euros, le Gouvernement prévoyait le triplement de cette taxe pour les vols en classe économique (de 2.63€ à 9,50€) et une augmentation de plus de 50% au détriment des voyageurs en classe affaire, au départ et à destination des Outre-mer, rappelle l’élu. Ce dernier s’offusquait d’un tel projet, alors que Paris annonçait "s’engager en faveur du pouvoir d’achat et contre la vie chère", un sujet explosif depuis plusieurs mois localement.

Ce mercredi, ce n’est que partiellement que les sénateurs se sont fait entendre.

Le compromis obtenu de haute lutte aujourd’hui, pour exclure les seuls passagers des classes économiques, à destination ou au départ des Outre-mer et de la Corse, de cette hausse de taxe, est une réelle amélioration de la copie gouvernementale.

Extrait du communiqué du sénateur Victorin Lurel

En somme, les billets des classes supérieurs restent concernés par cette hausse de taxe.
Par ailleurs, l’autre demande d’exonération de la taxe sur le transport aérien des produits de première nécessité, entre l’Hexagone et nos territoires, n’a pas été entendue.