Il fallait vraiment un tel évènement pour voir les chemins de Birmingham à Baie-Mahault vidés de leurs sportifs du samedi matin. Consignes de confinement oblige, ils ont pour la plupart renoncé à leur parcours sportif favori
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7 heures ce samedi matin, une heure où habituellement, les chemins de Birmingham à Baie-Mahault sont très fréquentés. Des sportifs y marchent, y courent, y pédalent, c'est selon. Chacun sa meilleure manière de profiter du cadre naturel, en pleine campagne et pourtant, non loin de la route du Pont de l'Alliance.
Cadre favorable pour le sport mais, en cette période de Coronavirus, cadre déconseillé pour ne pas avoir à rencontrer d'autres personnes, occasion rêvée pour le virus de passer des uns aux autres.
Il y avait quand même du monde. Les inconscients, groupés sur la route en plein effort physique, pas nombreux mais quand même. Les plus prudents, marchant seuls et s'éloignant d'avance de tous ceux qui se rapprochent d'eux.
Un vieil homme avec une canne s'avance à son rythme. C'est Emile. Depuis un AVC, il ne saurait ne pas faire cette marche un samedi matin alors qu'elle a, selon lui, contribué pour beaucoup à son rétablissement progressif. Et au loin, il crie :
Au sommet de la côte, l'espace de départ ou d'arrivée. Peu de voitures, mais quand même. Pourtant, il y a si peu de monde sur le circuit qu'il faut bien imaginer que chacun s'est fait un chemin particulier pour rencontrer le moins de monde possible.
Et l'endroit replonge très vite dans un inhabituel silence, comme s'il s'était figé pour ne plus être qu'une carte postale, celle de Birmingham en temps de "Coronie"...
Cadre favorable pour le sport mais, en cette période de Coronavirus, cadre déconseillé pour ne pas avoir à rencontrer d'autres personnes, occasion rêvée pour le virus de passer des uns aux autres.
Il y avait quand même du monde. Les inconscients, groupés sur la route en plein effort physique, pas nombreux mais quand même. Les plus prudents, marchant seuls et s'éloignant d'avance de tous ceux qui se rapprochent d'eux.
Un vieil homme avec une canne s'avance à son rythme. C'est Emile. Depuis un AVC, il ne saurait ne pas faire cette marche un samedi matin alors qu'elle a, selon lui, contribué pour beaucoup à son rétablissement progressif. Et au loin, il crie :
Et il poursuit sa route, histoire de ne pas perdre sur le temps qu'il s'est imparti.J'ai bien compris toutes les mesures et toutes les précautions à prendre. Quand je croise quelqu'un, je lève ma canne pour signaler que je ne souhaite pas que l'on s'approche de moi. Les gens sourient mais je crois qu'ils comprennent. Ils s'écartent sans protester. Mais vous-même, ne vous approchez pas de trop! Nous sommes en temps de "Coronie", monsieur !
Au sommet de la côte, l'espace de départ ou d'arrivée. Peu de voitures, mais quand même. Pourtant, il y a si peu de monde sur le circuit qu'il faut bien imaginer que chacun s'est fait un chemin particulier pour rencontrer le moins de monde possible.
Et l'endroit replonge très vite dans un inhabituel silence, comme s'il s'était figé pour ne plus être qu'une carte postale, celle de Birmingham en temps de "Coronie"...