Lancé en 2020, Café Di Preto n'est pas seulement un café brésilien d'exception. Il représente une véritable démarche de réparation historique et sociale de l'esclavage. Raphaël, le fondateur, achète les grains produits par des fermiers noirs car ici le café reste associé aux souffrances des esclaves qui travaillaient dans les plantations. Une initiative à la fois originale et individuelle pour valoriser le travail et favoriser l'ascension sociale des Afrodescendants.
Cette activité renverse la logique selon laquelle les noirs depuis l'esclavage ne sont que de la main d'oeuvre. Ici aux "Cafés di Preto", les producteurs sont noirs, le maître torréfacteur est noir et j'ai également des partenaires dans les hauts milieux du café qui sont noirs.
Raphaël Brandao, torréfacteur de café
Le Brésil est le dernier pays à avoir aboli l'esclavage en 1888. Les inégalités y restent fortes. Le logo avec le poing levé, brandissant un rameau de café, se veut donc un symbole fort de lutte, de résilience mais aussi de valorisation.