Ce point épidémiologique présente le bilan synthétique de l’épidémie de la bronchiolite du nourrisson surveillée dans les territoires des Antilles françaises au cours de la saison 2018-2019.
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Les données de ce bilan de la surveillance saisonnière de la cellule régionale de Santé Publique France aux Antilles, laissent apparaître une période d’épidémie plus longue, 24 semaines consécutives en 2018-2019 contre 21 semaines la saison précédente 2017-2018, avec un pic épidémique durant la première semaine de décembre.
L’ampleur de l’épidémie 2018-2019 est bien supérieure à la précédente, en termes d’impact sanitaire, à la fois en ville ou à l’hôpital.
Le nombre de nourrissons ayant consulté en médecine de ville a augmenté de 39 % par rapport à la saison précédente (1600 cas contre 980 en 2017-2018) ainsi que le nombre de passages aux urgences (hausse de 45 % par rapport à la saison précédente). Néanmoins, les taux d’hospitalisation calculés sur la durée totale des épidémies sont restés sensiblement équivalents entre les deux saisons (37 % contre 41 % en 2017-2018).
Aucun décès attribuable à la bronchiolite pendant l’épidémie n’a été recensé.
Au niveau de la surveillance du Virus réalisée par le laboratoire de virologie du CHU de Pointe-à-Pitre, plus de 150 prélèvements ont été réalisés lors de la saison 2018-2019 avec un taux de positivité sur la durée totale de l’épidémie de 35 %. A l’hôpital, on observe un nombre de passages aux urgences plus important cette dernière saison épidémique que les cinq dernières saisons en particulier concernant les passages suivis d’une hospitalisation
Depuis trois saisons, le nombre d’hospitalisations chez les moins de 2 ans pour bronchiolite a sensiblement augmenté en période épidémique mais également en période inter-épidémique.
Enfin depuis le passage de l’ouragan IRMA en septembre 2017, l’activité en médecine de ville a été considérablement modifiée ne permettant pas de détecter d’épidémie saisonnière et donc d’estimer l’impact de la bronchiolite du nourrisson sur l’île de Saint-Martin au cours des deux dernières saisons.
L’ampleur de l’épidémie 2018-2019 est bien supérieure à la précédente, en termes d’impact sanitaire, à la fois en ville ou à l’hôpital.
Le nombre de nourrissons ayant consulté en médecine de ville a augmenté de 39 % par rapport à la saison précédente (1600 cas contre 980 en 2017-2018) ainsi que le nombre de passages aux urgences (hausse de 45 % par rapport à la saison précédente). Néanmoins, les taux d’hospitalisation calculés sur la durée totale des épidémies sont restés sensiblement équivalents entre les deux saisons (37 % contre 41 % en 2017-2018).
Aucun décès attribuable à la bronchiolite pendant l’épidémie n’a été recensé.
Au niveau de la surveillance du Virus réalisée par le laboratoire de virologie du CHU de Pointe-à-Pitre, plus de 150 prélèvements ont été réalisés lors de la saison 2018-2019 avec un taux de positivité sur la durée totale de l’épidémie de 35 %. A l’hôpital, on observe un nombre de passages aux urgences plus important cette dernière saison épidémique que les cinq dernières saisons en particulier concernant les passages suivis d’une hospitalisation
Depuis trois saisons, le nombre d’hospitalisations chez les moins de 2 ans pour bronchiolite a sensiblement augmenté en période épidémique mais également en période inter-épidémique.
Enfin depuis le passage de l’ouragan IRMA en septembre 2017, l’activité en médecine de ville a été considérablement modifiée ne permettant pas de détecter d’épidémie saisonnière et donc d’estimer l’impact de la bronchiolite du nourrisson sur l’île de Saint-Martin au cours des deux dernières saisons.