Les négociations sur le prix industriel de la tonne de canne pour les six prochaines années n’ont pas abouti. Les usiniers ont pourtant fait une nouvelle proposition : ajouter un « bonus au tas de canne », c’est-à-dire une hausse par pallier. Elle commencerait à 50 centimes pour arriver à 1,50€ seulement si le volume atteint au moins 650 000 tonnes à Gardel et 140 000 tonnes à Grande-Anse.
Une proposition rejetée par les syndicats agricoles. Ils ont quitté la salle des discussions et continuent de réclamer une revalorisation de 10€ par tonne sur la part industrielle. Alex Bandou, l’un des porte-paroles de l’intersyndicale agricole, estime que les sucreries ont une marge de manœuvre.
Alex Bandou, l’un des porte-paroles de l’intersyndicale agricole, a annoncé aussi porter plainte contre les sucreries, pour spoliation et vol sur la canne des planteurs.
Selon l’intersyndicale, Gardel, qui a atteint aujourd’hui une performance optimale en matière d’extraction du saccharose des cannes, produirait chaque année 7 000 tonnes de sucre de plus que ce qu’elle achète aux planteurs.