Ce lundi était jour de rentrée solennelle à la Cour d’Appel de Basse-Terre.

Une rentrée qui s'effectue alors que les avocats poursuivent leur mouvement de grève. Les plus hauts magistrats de Guadeloupe ont présenté hier les grandes lignes de la réforme de la justice, dressé le bilan de l’année judicaire et présenté leurs grandes orientations et leurs priorités
C’est un grand moment dans la vie laborieuse du Palais de Justice de Basse-Terre. Magistrats en robe, généraux de gendarmerie en uniforme,  commissaire de  police et président du Tribunal administratif réjouis, une kyrielle de juges et de procureurs et une nuée d’avocats en grève qui avaient remplacé leur bavette blanche d’avocat par un tissu rouge de protestation.
Il est vrai que l’année 2020 démarre en trombe pour la Justice en Guadeloupe : une réforme à appliquer qui va modifier la carte judiciaire et un bilan honorable qui s’appuie sur une baisse de la criminalité mais qui est confronté à un une somme de travail à effectuer. La Justice est partout, y compris dans le bilan des contrôles fiscaux ou dans les petites affaires de certains élus en passant par les stations d’épuration…
Philippe Cavalerie, Premier Président de la Cour d'Appel de Basse Terre en a détaillé les grandes lignes.
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Et il y aura du pain sur la planche de la justice entre la criminalité routière qui sera plus lourdement sanctionnée et la criminalité en col blanc et environnementale qui seront aussi particulièrement ciblée...Danielle Drouy-Ayral,  Procureur générale de la Cour d’Appel de Basse-Terre
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