Cérémonie du souvenir ce dimanche, sur le champ d'Arbaud à Basse-Terre, en hommage aux victimes de crimes racistes et antisémites. Au même moment, à Paris, le président de la République et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, célébraient le 75ème anniversaire de la rafle du Vel d'Hiv.
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Il y a 75 ans, le 16 juillet 1942, avait lieu la rafle du Vel d'Hiv...
Pour commémorer ce douloureux souvenir de l'Histoire de France, plusieurs cérémonies étaient organisées à travers la France, dont l'une à Basse-Terre.
Présidée par le Préfet de Région, en présence de plusieurs officiels, elle avait pour but de rendre hommage à toutes ces victimes de la rafle du Vel d'Hiv, mais plus largement à toutes les victimes de crimes racistes et antisémites.
Plusieurs représentants des communautés religieuses de Guadeloupe avaient fait le déplacement. Parmi eux, Serge Chétrit, président de la communauté israélite de Guadeloupe.
La rafle du Vélodrome d’Hiver fut la plus importante arrestation de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Entre les 16 et 17 juillet 1942 plus de 13 000 Juifs, dont 4 115 enfants, ont été arrêtées à Paris et en banlieue pour être déportées : moins d'une centaine s'en sortiront vivants.
Sur les 13 000 Parisiens, réveillés à l'aube, ce jour là, une moitié est envoyée dans un camp de Drancy. L'autre, est stationnée au Vélodrome d'hiver, dernière étape avant les camps de la mort.
En 1940, la police du gouvernement de Vichy exécute les ordres venus d'Allemagne.
A la libération, De Gaulle, mais également ses successeurs, rechignent à parler de la responsabilité de la France dans la déportation des Juifs, préférant parler des résistants, de la France libre.
Ce n'est qu'en 1993, que le président François Mitterrand instaure une "journée nationale commémorative des persécutions racistes et antisémites commises sous l'autorité de fait dite "gouvernement de l'État français". Cette commémoration est fixée à la date anniversaire de la rafle du Vel d'Hiv.
2 ans plus tard, un autre président, Jacques Chirac, reconnaît enfin pour la première fois, le rôle et la responsabilité de la France.
François Hollande, en juillet 2012 reconnaît clairement, "la vérité, c'est que ce crime fut commis en France, par la France".
Le 16 juillet, Emmanuel Macron, lors de son discours, lors des commémorations du 75ème anniversaire de la rafle du Vel d'Hiv, s'inscrit dans la ligne droite du président Chirac en affirmant : "Oui, je le redis ici, c’est bien la France qui organisa la rafle puis la déportation et donc, pour presque tous, la mort des 13 152 personnes de confession juive arrachées les 16 et 17 juillet à leur domicile".
Pour commémorer ce douloureux souvenir de l'Histoire de France, plusieurs cérémonies étaient organisées à travers la France, dont l'une à Basse-Terre.
Présidée par le Préfet de Région, en présence de plusieurs officiels, elle avait pour but de rendre hommage à toutes ces victimes de la rafle du Vel d'Hiv, mais plus largement à toutes les victimes de crimes racistes et antisémites.
Plusieurs représentants des communautés religieuses de Guadeloupe avaient fait le déplacement. Parmi eux, Serge Chétrit, président de la communauté israélite de Guadeloupe.
Qu'est-ce que la rafle du Vel d'Hiv' ?
La rafle du Vélodrome d’Hiver fut la plus importante arrestation de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Entre les 16 et 17 juillet 1942 plus de 13 000 Juifs, dont 4 115 enfants, ont été arrêtées à Paris et en banlieue pour être déportées : moins d'une centaine s'en sortiront vivants.
Sur les 13 000 Parisiens, réveillés à l'aube, ce jour là, une moitié est envoyée dans un camp de Drancy. L'autre, est stationnée au Vélodrome d'hiver, dernière étape avant les camps de la mort.
En 1940, la police du gouvernement de Vichy exécute les ordres venus d'Allemagne.
La reconnaissance, président après président
A la libération, De Gaulle, mais également ses successeurs, rechignent à parler de la responsabilité de la France dans la déportation des Juifs, préférant parler des résistants, de la France libre.
Ce n'est qu'en 1993, que le président François Mitterrand instaure une "journée nationale commémorative des persécutions racistes et antisémites commises sous l'autorité de fait dite "gouvernement de l'État français". Cette commémoration est fixée à la date anniversaire de la rafle du Vel d'Hiv.
2 ans plus tard, un autre président, Jacques Chirac, reconnaît enfin pour la première fois, le rôle et la responsabilité de la France.
François Hollande, en juillet 2012 reconnaît clairement, "la vérité, c'est que ce crime fut commis en France, par la France".
Le 16 juillet, Emmanuel Macron, lors de son discours, lors des commémorations du 75ème anniversaire de la rafle du Vel d'Hiv, s'inscrit dans la ligne droite du président Chirac en affirmant : "Oui, je le redis ici, c’est bien la France qui organisa la rafle puis la déportation et donc, pour presque tous, la mort des 13 152 personnes de confession juive arrachées les 16 et 17 juillet à leur domicile".