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Un arrêté sera signé la semaine prochaine pour abaisser les valeurs limites acceptables de chlordécone, un insecticide cancérogène longtemps utilisé en Guadeloupe et Martinique, "dans les aliments à base de viandes et de poissons", a annoncé mercredi le ministre de la Transtion écologique François de Rugy.
Utilisé jusqu'en 1993 aux Antilles par les producteurs de bananes, le chlordécone, insecticide cancérogène et perturbateur endocrinien, est toujours présent dans les sols où il peut persister environ 600 ans et peut se retrouver notamment dans certaines denrées d'origine végétale ou animale ainsi que dans certains captages d'eau.
Ce décret "garantira un haut niveau de protection sanitaire pour les consommateurs", a indiqué le ministre, répondant à la députée Laurence Vanceunebrock-Mialon (LREM), lors d'une audition devant la délégation des Outre-mer de l'Assemblée nationale.
Une association guadeloupéenne avait déposé un recours fin juin 2018 devant le tribunal administratif de Paris pour demander l'abrogation d'un arrêté de 2008 fixant des limites autorisées de résidus (LMR) de chlordécone dans les produits alimentaires, trop hautes, selon elle.
"Pour les fruits et légumes, il y a déjà des catégories très claires de légumes qui fixent le chlordécone, et sont donc impropres à la consommation", sur les terrains contaminés, a rappelé le ministre.
Utilisé jusqu'en 1993 aux Antilles par les producteurs de bananes, le chlordécone, insecticide cancérogène et perturbateur endocrinien, est toujours présent dans les sols où il peut persister environ 600 ans et peut se retrouver notamment dans certaines denrées d'origine végétale ou animale ainsi que dans certains captages d'eau.
Ce décret "garantira un haut niveau de protection sanitaire pour les consommateurs", a indiqué le ministre, répondant à la députée Laurence Vanceunebrock-Mialon (LREM), lors d'une audition devant la délégation des Outre-mer de l'Assemblée nationale.
Une association guadeloupéenne avait déposé un recours fin juin 2018 devant le tribunal administratif de Paris pour demander l'abrogation d'un arrêté de 2008 fixant des limites autorisées de résidus (LMR) de chlordécone dans les produits alimentaires, trop hautes, selon elle.
"Pour les fruits et légumes, il y a déjà des catégories très claires de légumes qui fixent le chlordécone, et sont donc impropres à la consommation", sur les terrains contaminés, a rappelé le ministre.