Dans un communiqué de presse, la procureure de la République de Pointe-à-Pitre Caroline Calbo annonce, ce mardi 3 décembre 2024, que la femme de 26 ans, dont le corps a été découvert flottant à proximité de la plage de Petit-Havre, au Gosier, a été victime d’un meurtre.
Une autopsie a été pratiquée hier. L’analyse révèle que la cause du décès est "multifactorielle". Il n’y a pas de "signe évocateur d’agression sexuelle" est-il indiqué.
"Au regard des traces présentes sur son corps, une enquête pour meurtre était ouverte" et "la brigade criminelle de la police nationale (DTPN) était saisie de l’enquête", écrit le Parquet.
La victime a rapidement été identifiée par ses colocataires, présents avec elle à la plage ce jour-là.
Elle était arrivée 3 mois auparavant de l’Hexagone, pour exercer sa profession dans le secteur paramédical.
Sa dépouille avait été repérée vers 16h00, le dimanche 1er décembre, par un surfeur ; c’est lui qui a donné l’alerte. La malheureuse était en arrêt cardiaque à l’arrivée des secours et le décès a été constaté par le médecin du Service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) à 16h20.
Parce que ce cas présentait un "obstacle médico-légal", c’est-à-dire que ce décès était jugé suspect, la procureure, le légiste, la police technique et scientifique et les officiers de police judiciaire s’étaient déplacés sur les lieux.
"Les investigations se poursuivent pour identifier l’auteur de ce crime", termine Caroline Calbo.