L’intérim de la direction du Centre hospitalier de Basse-Terre (CHBT) est actuellement assumé par la directrice des ressources humaines de l’établissement. En effet, moins de quatre ans après sa nomination en Guadeloupe, qui remonte au 1er janvier 2019, Christine Wilhelm a quitté ses fonctions, le lundi 26 septembre 2022, appelée à d’autres fonctions, à Aurillac (Massif Central), dans un hôpital plus grand.
Un appel à candidature a été lancé, afin que son successeur soit désigné ; une prise de fonction qui ne devrait pas intervenir avant février 2023.
La désormais ex-directrice générale du CHBT s’est distinguée par son caractère bien trempé. Elle est par exemple restée très ferme, face aux militants anti-vaccination obligatoire, dans l’application des termes de la loi du 5 août 2021, malgré la mobilisation et les blocages.
A LIRE AUSSI : Obligation vaccinale : le CHBT appliquera strictement la loi
A son poste, elle a contribué à faire du CHBT un maillon essentiel dans l’offre de soins en Guadeloupe, notamment pendant les vagues successives de l’épidémie de Covid. L’établissement a été positionné pour venir en appui du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Pointe-à-Pitre/Les Abymes, pour les soins d’urgence, de médecine, de chirurgie et d’obstétrique. Une nécessité qui s’est d’autant plus révélée après l’incendie qui a sévit au sein de l’hôpital pointois, en novembre 2017, soit avant son arrivée.
Sous sa gouvernance, les réseaux téléphoniques et informatiques ont été changés, si bien que les chambres sont équipées du Wi-Fi, désormais.
Parmi les nombreux chantiers, il y a eu aussi la remise aux normes des bâtiments de plusieurs services.
Un nouveau bloc opératoire fera aussi le bonheur des praticiens, moyennant 26 millions d’euros. Le chantier de construction correspondant débutera en fin d’année. Faute de pouvoir autofinancer ce projet, Christine Wilhelm a cherché et trouvé l’enveloppe nécessaire, pour ce projet qui lui tenait à cœur.
L’Alsacienne laisse donc un établissement en plein bouleversement pour, souhaitons-le, des conditions de travail et d’accueil des patients améliorées.