Maigre moisson pour la délégation Guadeloupéenne de retour de Grenade, satisfaite cependant des performances honorables de nos jeunes représentants, dans un concert caribéen très relevé
•
18 heures mardi, il fait presque nuit déjà en Guadeloupe, le vol de la compagnie LIAT après une dernière et énième escale à la Dominique atterrit sur le tarmac de l’aérodrome Pôle Caraïbe. Dans l’aérogare, quelques rares parents et dirigeants de clubs attendent depuis deux heures ce vol initialement annoncé à 16h20.
Les treize athlètes et six membres d’encadrement de la Ligue Guadeloupéenne d’Athlétisme en débarquent très discrètement. L’atmosphère tranche avec les accueils triomphaux et populaires qu’on a pu connaître antérieurement. C’est à peine si les jeunes sportifs font cas de la présence de notre caméra. Certains semblent même un peu surpris. Mais tous répondent néanmoins aimablement à nos sollicitations tout comme leurs dirigeants. Il faut bien admettre que Grenade n’est tout de même pas Waterloo. La plus performante de la délégation, YANIS David, n’y est pas. Athlète de haut niveau et pensionnaire de l’équipe de France depuis les jeunes catégories, elle vit et s’entraîne aux Etats Unis depuis cette saison. A l’issue de ces Championnats de la Caraïbe elle a donc rejoint directement le pays de l’oncle Sam avec deux médailles autour du cou. Médaille d’or de la longueur filles moins de vingt ans, conquise dès le premier jour, avec un bond à 6 mètres 48 (Nouveau record de la compétition). Médaille du même métal au triple saut avec une perf à 13 mètres 13. Habituée à ce genre d’exploit, c’était la dernière occasion de Yanis de briller sur cette compétition car à désormais 19 ans elle atteindra la limite d’âge, l’année prochaine.
Deux médailles, c’est aussi le cas d’Enzo Hodebar qui arbore ses trophées à notre demande. L’or du triple saut garçons moins de dix-huit ans décroché à 15 mètres 14 et l’argent de la longueur qui s’est jouée à 7 mètres 09. L’or lui échappe au profit d’un Bahaméen pour 7 petits centimètres. Epaule contre épaule Enzo et Lidji Mbaye. Poitrine décorée lui aussi. A notre demande il plastronne avec sa médaille de bronze conquise de haute lutte au 800 mètres garçons moins de 18 ans. « C’est parti, vite ! » affirme-t-il, l’œil malicieux « J’ai fait ce que j’ai pu… Ce sera pour l’année prochaine » De fait le vainqueur pulvérise l’ancien record de 1’51’’79 centièmes en réalisant 1’49’’88 centièmes. Notre jeune champion crédité de 1’53’’03 centièmes améliore toutefois son record personnel.
Au bilan 3 médailles d’or, 1 médaille d’argent et 1 de bronze. Une moisson à laquelle viennent s’adjoindre quelques autres performances que précisent Lucien Gayadine, Vice-président de la ligue et chef de délégation, ainsi que le Conseiller Technique Henri Pougeol. Pour preuves, la cinquième place d’Elodie Ardenoy à la longueur filles moins de 18 ans avec 5 mètres76 (record personnel), voire encore les 2 mètres à la hauteur de Scotty Fabroni qui le placent au pied du podium. S’il avait pu franchir 2m09 (son record personnel) il se serait imposé sur le podium. « J’en avais la capacité, mais je n’étais pas dans un bon jour » déclare Scotty qui déplore aussi le manque de concurrents dans sa spécialité au plan local. Evidemment la désertification des aires de saut en hauteur ne peut que freiner une discipline que Patrick Fréville avait, autrefois, déjà sauvée du naufrage.
L’année prochaine Curaçao va accueillir les CARIFTA GAMES, la Guadeloupe a un an pour viser plus haut. Elle en est potentiellement capable.
Les treize athlètes et six membres d’encadrement de la Ligue Guadeloupéenne d’Athlétisme en débarquent très discrètement. L’atmosphère tranche avec les accueils triomphaux et populaires qu’on a pu connaître antérieurement. C’est à peine si les jeunes sportifs font cas de la présence de notre caméra. Certains semblent même un peu surpris. Mais tous répondent néanmoins aimablement à nos sollicitations tout comme leurs dirigeants. Il faut bien admettre que Grenade n’est tout de même pas Waterloo. La plus performante de la délégation, YANIS David, n’y est pas. Athlète de haut niveau et pensionnaire de l’équipe de France depuis les jeunes catégories, elle vit et s’entraîne aux Etats Unis depuis cette saison. A l’issue de ces Championnats de la Caraïbe elle a donc rejoint directement le pays de l’oncle Sam avec deux médailles autour du cou. Médaille d’or de la longueur filles moins de vingt ans, conquise dès le premier jour, avec un bond à 6 mètres 48 (Nouveau record de la compétition). Médaille du même métal au triple saut avec une perf à 13 mètres 13. Habituée à ce genre d’exploit, c’était la dernière occasion de Yanis de briller sur cette compétition car à désormais 19 ans elle atteindra la limite d’âge, l’année prochaine.
Deux médailles, c’est aussi le cas d’Enzo Hodebar qui arbore ses trophées à notre demande. L’or du triple saut garçons moins de dix-huit ans décroché à 15 mètres 14 et l’argent de la longueur qui s’est jouée à 7 mètres 09. L’or lui échappe au profit d’un Bahaméen pour 7 petits centimètres. Epaule contre épaule Enzo et Lidji Mbaye. Poitrine décorée lui aussi. A notre demande il plastronne avec sa médaille de bronze conquise de haute lutte au 800 mètres garçons moins de 18 ans. « C’est parti, vite ! » affirme-t-il, l’œil malicieux « J’ai fait ce que j’ai pu… Ce sera pour l’année prochaine » De fait le vainqueur pulvérise l’ancien record de 1’51’’79 centièmes en réalisant 1’49’’88 centièmes. Notre jeune champion crédité de 1’53’’03 centièmes améliore toutefois son record personnel.
Au bilan 3 médailles d’or, 1 médaille d’argent et 1 de bronze. Une moisson à laquelle viennent s’adjoindre quelques autres performances que précisent Lucien Gayadine, Vice-président de la ligue et chef de délégation, ainsi que le Conseiller Technique Henri Pougeol. Pour preuves, la cinquième place d’Elodie Ardenoy à la longueur filles moins de 18 ans avec 5 mètres76 (record personnel), voire encore les 2 mètres à la hauteur de Scotty Fabroni qui le placent au pied du podium. S’il avait pu franchir 2m09 (son record personnel) il se serait imposé sur le podium. « J’en avais la capacité, mais je n’étais pas dans un bon jour » déclare Scotty qui déplore aussi le manque de concurrents dans sa spécialité au plan local. Evidemment la désertification des aires de saut en hauteur ne peut que freiner une discipline que Patrick Fréville avait, autrefois, déjà sauvée du naufrage.
L’année prochaine Curaçao va accueillir les CARIFTA GAMES, la Guadeloupe a un an pour viser plus haut. Elle en est potentiellement capable.