Le passage de Maria a aussi fragilisé le commerce et plus particulièrement à Basse Terre... Les vents ont endommagé de nombreuses boutiques du centre-ville qui n’avaient vraiment pas besoin de ça. En conflit ouvert avec la mairie, des commerçants mettent la clef sous la porte.
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Les soldes à Basse-Terre peuvent avoir un goût amer, celui des larmes.
Maria a hurlé dans les rues et le cyclones et ses pluies ont dévasté nombre de magasins. Des dégâts qui se rajoutent au déclin commercial du chef-lieu.
Une boutique sur 5 a fermé en 10 ans. une vingtaine d'autres sont en dépôt de bilan.
Maria a hurlé dans les rues et le cyclones et ses pluies ont dévasté nombre de magasins. Des dégâts qui se rajoutent au déclin commercial du chef-lieu.
Une boutique sur 5 a fermé en 10 ans. une vingtaine d'autres sont en dépôt de bilan.
Le centre-ville de Basse-Terre se meurt
Le conflit sur le parking payant et celui sur le front de mer qui est un parking privé commercial a dressé un mur entre mairie et ceux qui travaillent et vivent dans le centre-ville."Les clients ne viennent plus à cause des procès-verbaux et du prix du parking", se plaint un commerçant de vêtements. "J'arrête ici, pour ouvrir un magasin au Moule et c'est le maire qui est venu m'accueillir", raconte un autre. "Ici, madame le maire, on ne la voit pas". Les critiques sont nombreuses envers la municipalité de Basse-Terre. L'interdiction d'ouvrir les week-ends transforme Basse-Terre en ville fantôme, tous les dimanches.
Une réunion est prévue en Chambre de commerce, mais personne ne semble prendre au sérieux les commerçants de la ville. La plupart sont d'ailleurs coincés. Les commerces sont invendables et la fréquentation est en chute libre.