L'heure n'est plus à la fête pour de nombreuses communes de l'Archipel. Les raisons sont multiples mais le résultat est le même : La traditionnelle et conviviale fête communale n'est plus un impératif pour les communes. La bonne gestion du budget est passée par là
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La liste continue de s'allonger. De plus en plus de communes renoncent à organiser la fête patronale tant prisée jusqu'alors. Cette année, le 15 août n'aura pas eu son ambiance festive à Trois Rivières, à Pointe Noire, à Petit Bourg. Un peu plus tôt, en fin juillet, c'était Sainte Anne qui avait jeté l'éponge. Ce week-end, Sainte Rose a tenté de revenir, modestement, à ces temps de fête qu'elle avait délaissés depuis quelques années pour remettre à flot son budget. Morne à l'Eau avait déjà fait le même choix. Enfin Saint Louis n'aura été fêté qu'au Gosier, les deux autres communes qui l'ont comme Saint patron, ont réduit la voilure, pour ce qui concerne Bouillante, ou carrément laissé tomber pour Saint Louis de Marie-Galante.
Lorsqu'une commune renonce à ce moment convivial et populaire qu'est la fête, c'est d'abord pour des raisons budgétaires. A Saint Louis, Jacques Cornano qui annonçait la semaine dernière sa décision de ne pas se représenter aux prochaines élections municipales, souligne surtout la difficulté de réunir un budget conséquent pour une commune comme Saint Louis qui manque de ressources et qui voit sa population diminuer à chaque recensement.
Et les sargasses n'y ont pas arranger les choses. Pas plus d'ailleurs qu'à Petit Bourg où les travaux pour se débarrasser des algues brunes ont englouti une bonne partie du budget communal.
Pour sa part, Claudine Bajazet à Sainte Rose expliquait la semaine dernière qu'il avait fallu faire des concessions pour revenir à une meilleure situation budgétaire. C'est aussi l'argument de Thierry Abelli à Bouillante. Dans ces deux communes, ce sont les associations qui ont pris le relai pour créer malgré tout une ambiance de fête.
Un peu comme à Saint Claude d'ailleurs où l'objectif de bonne gestion de la commune aura imposé de nombreux sacrifices expliqués sans ambages par le maire.
Plus de budget pour certaines, plus de Saint patron pour d'autres qui veulent s'affranchir d'une tradition ecclésiale trop marquée, et pour d'autres enfin, aucun saint auquel se vouer face aux sargasses et autres intempéries, le moral est loin d'être au beau fixe dans les communes.
Pourtant, lorsqu'un maire jette l'éponge, faute de moyens pour gérer la commune, et renonce à se représenter pour un nouveau mandat, contrairement à l'Hexagone où les démissions de maires se comptent par centaines et où les élections sont compliquées faute de candidats pour la reprise, en Guadeloupe, cette perspective est loin d'être décourageante : les candidats à la succession se bousculent aux portillons. Allez savoir pourquoi.
Lorsque la fête disparaît...
Lorsqu'une commune renonce à ce moment convivial et populaire qu'est la fête, c'est d'abord pour des raisons budgétaires. A Saint Louis, Jacques Cornano qui annonçait la semaine dernière sa décision de ne pas se représenter aux prochaines élections municipales, souligne surtout la difficulté de réunir un budget conséquent pour une commune comme Saint Louis qui manque de ressources et qui voit sa population diminuer à chaque recensement.
Et les sargasses n'y ont pas arranger les choses. Pas plus d'ailleurs qu'à Petit Bourg où les travaux pour se débarrasser des algues brunes ont englouti une bonne partie du budget communal.
Pour sa part, Claudine Bajazet à Sainte Rose expliquait la semaine dernière qu'il avait fallu faire des concessions pour revenir à une meilleure situation budgétaire. C'est aussi l'argument de Thierry Abelli à Bouillante. Dans ces deux communes, ce sont les associations qui ont pris le relai pour créer malgré tout une ambiance de fête.
Un peu comme à Saint Claude d'ailleurs où l'objectif de bonne gestion de la commune aura imposé de nombreux sacrifices expliqués sans ambages par le maire.
Pourtant, lorsqu'un maire jette l'éponge, faute de moyens pour gérer la commune, et renonce à se représenter pour un nouveau mandat, contrairement à l'Hexagone où les démissions de maires se comptent par centaines et où les élections sont compliquées faute de candidats pour la reprise, en Guadeloupe, cette perspective est loin d'être décourageante : les candidats à la succession se bousculent aux portillons. Allez savoir pourquoi.