CONFÉRENCE autour du cyclone de 1928

Les rues de Pointe-à-Pitre après la Catastrophe
Le cyclone de 1928, d'une rare violence pour l'époque, a incité les Guadeloupéens à changer leur façon de construire, de vivre ensemble, ou encore de produire. D'où l'intérêt de cultiver la mémoire des évènements liés à ce phénomène, qui ont contribué à forger la "culture du risque".
« L'impact du cyclone de 1928 sur la Guadeloupe d'hier à aujourd'hui »
Tel est l'intitulé du rendez-vous qui est proposé, ce mercredi 19 septembre 2018, au tout public, par la ville de Pointe-à-Pitre et le CORECA (Contact et recherche Caraïbes).

Il y a 90 ans, le 12 septembre 1928, un ouragan de catégorie 4 a provoqué la mort de plus de 1200 Guadeloupéens - dont la moitié à Pointe-à-Pitre - et a ravagé l'archipel.
Peu peuvent encore témoigner des évènements de l'époque.
Pourtant, la mémoire de ce qui s'est passé et des évolutions qui en ont découlé revêt une importance particulière : c'est à partir de là que la population a intégré, dans son quotidien, la notion de « culture du risque ».

Julien MERION, président du CORECA, répond à Gilbert PINCEMAIL : 


Au programme de l'évènement d'aujourd'hui, à Pointe-à-Pitre :
  • Un circuit guidé « Sur les traces du cyclone 28 » , animé par une guide-conférencière, entre 15h00 et 17h30, au départ du cimetière;
  • Puis, à 18h00, la conférence « L'impact du cyclone 28 sur la Guadeloupe d'hier à aujourd'hui », suivie d'un débat, au Pavillon de la Ville ; les intervenants : Jean-Claude HUC, spécialiste en risques majeurs, Guy FROMAGER, sociologue, Claude HOTON, historien et Monique MERION, assistante de service social à la retraite