Face à l'augmentation des violences conjugales, confirmée par le gouvernement depuis le confinement entré en vigueur le 17 mars 2020, le ministère de l’intérieur propose aux femmes concernées de se signaler en pharmacie.
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Gouvernement et associations féministes sont d’accord : cette période de confinement, nécessaire pour ralentir la progression du coronavirus, est aussi vécue comme un cauchemar par les femmes qui subissent régulièrement des violences conjugales.
Lors d’une intervention sur France 2, le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a confirmé que ce confinement mis en place depuis le 17 mars 2020, a eu pour conséquence une augmentation des violences intrafamiliales.
La secrétaire d'État à l'Égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, a donc annoncé l'installation de "points d'accompagnement éphémères" dans des centres commerciaux pour accueillir des femmes victimes de violences en temps de confinement où les déplacements sont limités.
Ce dispositif ponctuel devrait permettre selon le ministère :
* une alerte efficace et discrète vis-à-vis de l’agresseur ;
* une prise en charge rapide des victimes ;
* le dépôt de plainte, le début d’une enquête judiciaire et la recherche de solutions de mise à l’abri des femmes concernées, malgré le confinement.
Lors d’une intervention sur France 2, le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a confirmé que ce confinement mis en place depuis le 17 mars 2020, a eu pour conséquence une augmentation des violences intrafamiliales.
#NeRienLaisserPasser | Le confinement ne doit pas réduire au silence les victimes de violences intrafamiliales.
— Christophe Castaner (@CCastaner) March 31, 2020
Nous agissons :
✅partenariat avec @Ordre_Pharma
✅appels d'initiative des forces de l'ordre
✅possibilité d'utiliser le 1⃣1⃣4⃣ pour une alerte discrète par SMS. ⤵️ pic.twitter.com/UbsaqanUjq
La secrétaire d'État à l'Égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, a donc annoncé l'installation de "points d'accompagnement éphémères" dans des centres commerciaux pour accueillir des femmes victimes de violences en temps de confinement où les déplacements sont limités.
Les femmes concernées peuvent donc en ce moment aller dénoncer leur agresseur dans une pharmacie, une démarche sans doute plus facile à effectuer, au lieu de porter plainte directement à la gendarmerie ou dans un commissariat, d’autant que ces forces de l’ordre sont très occupées sur la voie publique actuellement, afin de faire respecter les mesures restrictives.#Violencesconjugales : à partir de demain, un simple sms au 114 suffira à lancer l’alerte.@MarleneSchiappa explique dans #CàVous ⬇️ pic.twitter.com/cJCpMK5FyO
— C à vous (@cavousf5) March 31, 2020
Ce dispositif ponctuel devrait permettre selon le ministère :
* une alerte efficace et discrète vis-à-vis de l’agresseur ;
* une prise en charge rapide des victimes ;
* le dépôt de plainte, le début d’une enquête judiciaire et la recherche de solutions de mise à l’abri des femmes concernées, malgré le confinement.
Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommesEn allant faire les courses, ces femmes trouveront une oreille attentive et un accès à leurs droits d'une manière innovante et efficace.