"Contact tracing" : la CGSS recherche les cas-contacts de Covid-19

Siège de la CGSS Guadeloupe, à Dothémare (Les Abymes)
Afin d'éviter la naissance de chaînes de transmission de la Covid-19, la CGSS contribue à rechercher les cas-contacts, ces personnes ayant été à proximité d'un patient testé positif. Cela, via la plateforme "Contact tracing", qui occupe 25 opérateurs, 7 jours sur 7, durant 12 heures.

"Tracer" les personnes exposées

La Caisse générale de sécurité sociale de la Guadeloupe (CGSS) participe activement à la lutte contre la recrudescence du nombre de cas de Covid-19, sur le territoire. En partenariat avec la Direction régionale du service médical, cet organisme redouble actuellement d'efforts, pour tracer rapidement les cas dits "contacts", à savoir les personnes ayant été en contact avec un malade testé positif au coronavirus.

Bien sûr, il ne faut pas confondre traçage et traque. Face à la Covid-19, nul n'est pointé du doigt, par les acteurs de "Contact tracing". 
L'objectif est de casser, voire d'éviter l'apparition de chaînes de transmission.

Dans le cadre de cette mission d'enquête et de prospection, la CGSS Guadeloupe a passé 2600 appels téléphoniques, via la plateforme "Contact tracing", depuis sa mise en place, le 12 mai 2020.
 

Modalités du traçage

Chaque fois qu’un résident du département réalise un test PCR qui s'avère positif, les données du laboratoire sont transmises au service médical de la CGSS.
La plateforme COVID de la Caisse doit alors, dans les 4 heures, contacter et prendre en charge la personne malade.
L’objectif est, donc, de savoir si elle a été en contact avec des membres de sa famille et/ou de son voisinage, des personnes de sa sphère professionnelle.

Les explications de Jean Véron, directeur général de la CGSS de la Guadeloupe. Il est interrogé par Chantal Horn.

Jean Véron, directeur général de la CGSS de la Guadeloupe


25 agents se relaient, à l’heure actuelle, sur cette plateforme "Contact tracing", sept jours sur sept, de 7h30 à 17h00.