La Guadeloupe est concernée par le programme de libération de prisonniers en fin de peine. Depuis mi-mars, plusieurs dizaines de détenus ont quitté le milieu carcéral. Ils ont bénéficié des mesures gouvernementales destinées à réduire les risques de propagation du Covid-19 dans les prisons.
•
La Guadeloupe n'est pas à l'écart du processus de désengorgement des prisons. Une opération nationale décidée au niveau par le gouvernement pour éviter la propagation du virus dans les établissements.
Selon une source syndicale, depuis le mois de mars, plus d'une cinquantaine de prisonniers a été libérée dans l'archipel. D'autres remises en liberté devraient intervenir dans les jours à venir.
Les devront également être confinés au même titre que le reste de la population, peuvent être réincarcérés s'ils ne respectent pas les obligations du confinement.
Grâce à cette simplification du processus de libération, Baie-Mahault respire un peu mieux. Le centre pénitentiaire est passé, en deux semaines, de 730 à 687 détenus. Pas suffisant, pour autant, pour ramener le calme dans l'établissement. Car, depuis le confinement général, les parloirs sont supprimés. Pas de visites, pas de liens avec la famille, la cocotte est au bord de l'explosion.
En 2018, le centre pénitentiaire de Baie-Mahault était la prison française qui connaissait le plus fort taux d'occupation, avec une densité carcérale à près de 208%.
Selon une source syndicale, depuis le mois de mars, plus d'une cinquantaine de prisonniers a été libérée dans l'archipel. D'autres remises en liberté devraient intervenir dans les jours à venir.
Une quarantaine de détenus libérés du centre pénitentiaire de Baie-Mahault
Comme le prévoit l'ordonnance émise dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, il s'agit d'individus en fin de peine, a priori, non dangereux pour la société, et disposant d'une solution pour se loger. La Garde des Sceaux Nicole Belloubet a indiqué que pour bénéficier de ces mesures, il faut avoir moins de deux mois de détention restants à purger et ne pas avoir été condamnés pour un crime, des actes liés au terrorisme ou des violences conjugales.Les devront également être confinés au même titre que le reste de la population, peuvent être réincarcérés s'ils ne respectent pas les obligations du confinement.
Grâce à cette simplification du processus de libération, Baie-Mahault respire un peu mieux. Le centre pénitentiaire est passé, en deux semaines, de 730 à 687 détenus. Pas suffisant, pour autant, pour ramener le calme dans l'établissement. Car, depuis le confinement général, les parloirs sont supprimés. Pas de visites, pas de liens avec la famille, la cocotte est au bord de l'explosion.
La surpopulation carcérale, danger supplémentaire
Ces mesures interviennent pour limiter la pandémie de Covid-19 dans les prisons françaises. Un prisonnier du centre pénitentiaire de Fresnes dans le Val-de-Marne est décédé du coronavirus. quelques jours plus tard, c'est un surveillant de prison travaillant dans le Loiret (au sud de Paris), qui est mort du virus. La surpopulation carcérale fait courir un danger supplémentaire aux détenus.En 2018, le centre pénitentiaire de Baie-Mahault était la prison française qui connaissait le plus fort taux d'occupation, avec une densité carcérale à près de 208%.