Ce sera également le cas des personnes arrêtés en raison de leur vulnérabilité au virus. Par ailleurs, jusqu'à fin avril, l'indemnisation des arrêts de travail pour garde d'enfant est portée à 90% du salaire quelle que soit l'ancienneté.
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Les rangs des salariés au chômage partiel, qui sont déjà près de 9 millions en France, vont grossir en mai. Les ministères de la Santé et du Travail ont en effet annoncé, vendredi 17 avril, que les salariés qui se trouvent en arrêt de travail pour garde d'enfants ou en raison de leur vulnérabilité au coronavirus seraient placés en activité partielle à partir du 1er mai. Ils dépendent aujourd'hui d'un dispositif d'indemnisation différent.
En activité partielle (aussi appelée chômage partiel), ils toucheront environ 84% de leur salaire net, un montant porté à 100% pour les salariés rémunérés au niveau du Smic.
Aujourd'hui, ces salariés en arrêt de travail touchent une indemnité un peu plus importante, 90% de leur salaire. Mais le ministère du Travail assure que s'il n'avait pas été décidé de les placer en activité partielle, leur indemnité aurait chuté, atteignant par exemple 66% du salaire pour ceux ayant moins de cinq ans d'ancienneté.
Par ailleurs, le ministère du Travail annonce que jusqu'au 30 avril, ces salariés seront bien indemnisés à hauteur de 90% de leur salaire "quelle que soit leur ancienneté", et de façon rétroactive depuis le début de leur arrêt. Une faille du dispositif privait en effet jusqu'ici les personnes ayant moins d'un an d'ancienneté de la partie de cette indemnité qui relève de l'employeur - ce qui représente 40% du salaire, le reste étant réglé par la Sécurité sociale.
En activité partielle (aussi appelée chômage partiel), ils toucheront environ 84% de leur salaire net, un montant porté à 100% pour les salariés rémunérés au niveau du Smic.
Aujourd'hui, ces salariés en arrêt de travail touchent une indemnité un peu plus importante, 90% de leur salaire. Mais le ministère du Travail assure que s'il n'avait pas été décidé de les placer en activité partielle, leur indemnité aurait chuté, atteignant par exemple 66% du salaire pour ceux ayant moins de cinq ans d'ancienneté.
Par ailleurs, le ministère du Travail annonce que jusqu'au 30 avril, ces salariés seront bien indemnisés à hauteur de 90% de leur salaire "quelle que soit leur ancienneté", et de façon rétroactive depuis le début de leur arrêt. Une faille du dispositif privait en effet jusqu'ici les personnes ayant moins d'un an d'ancienneté de la partie de cette indemnité qui relève de l'employeur - ce qui représente 40% du salaire, le reste étant réglé par la Sécurité sociale.