Le docteur Michel CARLES exprime ses inquiétudes face à l'arrivée redoutée d'une nouvelle vague de cas autochtones. Manque de moyens, absence de visibilité sur les stocks de médicaments, le service réanimation songe à se tourner vers les médicaments vétérinaires.
Chaque jour, l'ARS envoie le décompte des cas de coronavirus confirmés. Au premier abord, les chiffres de ces derniers jours peuvent rassurer. Aucun nouveau cas ce mardi 7 avril. Les médecins du CHU de la Guadeloupe sont beaucoup moins sereins et on est loin du relâchement.
Selon le Michel CARLES, chef du service réanimation du CHU, nous sommes sur un plateau, mais il redoute désormais l’arrivée d’une deuxième vague, avec des cas autochtones, en raison de la circulation du virus sur l’île, a t-il témoigné dans le quotidien Le Monde. Sur Guadeloupe la 1ere, il a indiqué que nous ne connaissons pas la mesure du nombre de cas de coronavirus qui circule sur l'île.
Si le service réanimation pas encore saturé, il se prépare à cette nouvelle vague : une nouvelle unité de dix lits sera ouverte la semaine prochaine, précise t-il.
Sur Guadeloupe La 1ère, le chef du service du CHU explique que les respirateurs reçus ne sont pas adaptés à un service de réanimation et ne sont pas ceux qui ont été demandés. Il les attend encore. D'où son inquiétude. A nos confrères du Monde, il annonce la couleur : le pic épidémique en Ile-de-France absorbant tous les moyens, "on a l’impression qu’on va devoir se débrouiller avec ce qu’on a".
Selon le Michel CARLES, "on n’a aucune visibilité à court terme sur les stocks". Il ajoute que "la direction générale de la santé a annoncé qu’en cas de pénurie, on devrait se tourner vers les établissements vétérinaires". Les médecins du service réanimation s'orientent donc déjà du côté des vétérinaires. "On regarde quels médicaments vétérinaires ils pourraient nous fournir en réa. »
Le chef du service réanimation dépeint une situation si critique qu'ils en sont à économiser les molécules principales pour la sédation (qui permet de plonger dans le coma artificiel) en adaptant leur protocole et en utilisant d'autres molécules. En revanche il explique qu'il n'existe pas de solution alternative pour le curare, médicament crucial pour la ventilation des patients et pour laquelle ils n'ont qu'une à deux semaines de stock. Le médecin qui confie à nos confrères du Monde être très inquiet du relâchement observé sur l'île. Relâchement qui aura un impact direct sur le nombre de cas. Donc plus que jamais : #Restez Chez Vous
Selon le Michel CARLES, chef du service réanimation du CHU, nous sommes sur un plateau, mais il redoute désormais l’arrivée d’une deuxième vague, avec des cas autochtones, en raison de la circulation du virus sur l’île, a t-il témoigné dans le quotidien Le Monde. Sur Guadeloupe la 1ere, il a indiqué que nous ne connaissons pas la mesure du nombre de cas de coronavirus qui circule sur l'île.
Si le service réanimation pas encore saturé, il se prépare à cette nouvelle vague : une nouvelle unité de dix lits sera ouverte la semaine prochaine, précise t-il.
"On est fébriles sur la question du matériel"
Sur Guadeloupe La 1ère, le chef du service du CHU explique que les respirateurs reçus ne sont pas adaptés à un service de réanimation et ne sont pas ceux qui ont été demandés. Il les attend encore. D'où son inquiétude. A nos confrères du Monde, il annonce la couleur : le pic épidémique en Ile-de-France absorbant tous les moyens, "on a l’impression qu’on va devoir se débrouiller avec ce qu’on a".
Des médicaments vétérinaires pour la réanimation, en cas de pénurie
Selon le Michel CARLES, "on n’a aucune visibilité à court terme sur les stocks". Il ajoute que "la direction générale de la santé a annoncé qu’en cas de pénurie, on devrait se tourner vers les établissements vétérinaires". Les médecins du service réanimation s'orientent donc déjà du côté des vétérinaires. "On regarde quels médicaments vétérinaires ils pourraient nous fournir en réa. »
Le relâchement observé aura un impact direct sur le nombre de cas
Le chef du service réanimation dépeint une situation si critique qu'ils en sont à économiser les molécules principales pour la sédation (qui permet de plonger dans le coma artificiel) en adaptant leur protocole et en utilisant d'autres molécules. En revanche il explique qu'il n'existe pas de solution alternative pour le curare, médicament crucial pour la ventilation des patients et pour laquelle ils n'ont qu'une à deux semaines de stock. Le médecin qui confie à nos confrères du Monde être très inquiet du relâchement observé sur l'île. Relâchement qui aura un impact direct sur le nombre de cas. Donc plus que jamais : #Restez Chez Vous