Coronavirus : Le Parc National respire

Le confinement, cela veut dire moins d’humains et moins de visiteurs dans le Parc National et c’est plutôt une bonne chose pour les 23000 hectares de forêts et les 4000 hectares de réserves marines et de forêts de palétuviers en mangrove…
La situation actuelle de confinement ne fait pas que des malheureux. La nature semble tirer son épingle du jeu. Moins de circulation de véhicule, moins de fréquentation des sentiers. Une situation idéale pour l'environnement. 
Mais les gardes sont toujours là en mission de  surveillance, surtout à l’approche de Pâques où les braconniers sont plus audacieux. Le Parc National joue à fond son rôle de sanctuaire guadeloupéen et ce respect de la nature et de l’environnement est peut être une leçon d’avenir…en attendant, la direction du Parc assume ses missions…

Ronan Ponnet Guadeloupe La 1ère

Créé le 20 février 1989, le Parc national de la Guadeloupe est composé de 21 communes. 15 communes ont une partie de leur territoire en coeur de parc, 16 ont adhéré à la charte. Le Parc National est avant tout le résultat de la volonté d'un certain nombre de naturalistes et de scientifiques désireux de protéger et de mettre en valeur les sites les plus prestigieux du massif forestier de la Basse-Terre. Il assure aujourd'hui la préservation d'écosystèmes extrêmement diversifiés qui s'étendent des fonds marins de la Côte sous le Vent et du Grand Cul-de-Sac marin au sommet du volcan de la Soufrière.
Surface du coeur marin : 3 300 ha.
Surface du coeur terrestre  : 18 800 ha.