L'ARS et la préfecture alertent sur la découverte d'un cluster en Guadeloupe. Un groupe de 6 jeunes adultes ayant participé à des soirées festives à Saint-Martin puis en Guadeloupe en sont responsables. Les autorités estiment la situation extrêmement préoccupante et font un rappel à l'ordre.
Un regroupement de 6 cas COVID-19 confirmés par tests PCR a été identifié chez des jeunes adultes en Guadeloupe. Ce cluster a été repéré suite au dépistage positif d’une personne ayant séjourné sur l’île de Saint-Martin entre le 7 et le 12 juillet pour faire la fête avec des amis.
L’ARS demande à l'ensemble des jeunes concernés de coopérer lorsqu’ils sont appelés par la plateforme RIPOSTE. Les personnes ayant participé aux différentes fêtes doivent impérativement rester en isolement et se rendre dans un laboratoire pour se faire tester. Ceci est désormais possible sans prescription médicale.
Plus que jamais, la préfecture et l’ARS renouvellent leurs appels à la vigilance de tous, en particulier des jeunes qui sont les principaux transmetteurs.
Au-delà d’être transmetteurs potentiels pour des personnes fragiles de leur entourage, il est rappelé que des adolescents, jeunes adultes sont aussi décédés dans le monde du COVID-19 et que certains ont des séquelles neurologiques, cardiaques ou rénales.
L’épidémie est dangereuse pour tous. Le risque de voir repartir l’épidémie en Guadeloupe est réel si les mesures de distanciation physique sont négligées.
Après s’être battus pour sécuriser l’arrivée des voyageurs, l'ARS et la préfecture appellent à se battre pour la protection interne de notre territoire. L’ensemble de la chaîne sanitaire appelle au bon sens sur l’ensemble du territoire de l’archipel et des îles du nord.
Un net relâchement est constaté sur les plages, au bord des rivières et dans les fêtes privées.
En cas d’ouverture des activités de danse en dépit de cette interdiction, le gérant s’expose à une amende de 135 € par client, à une fermeture administrative temporaire ou définitive, ainsi qu’à des poursuites judiciaires pouvant aboutir à une peine maximum d'un an de prison et de 15 000 € d'amende pour mise en danger d'autrui.
Chaque client est susceptible d’être également verbalisé (135 € d’amende).
L’obligation de déclaration préalable ne concerne pas les rassemblements, réunions ou activités à caractère professionnel (réunions de travail, séminaires d’entreprise), les transports de voyageurs, les ERP autorisés à rouvrir, les cérémonies funéraires et les visites guidées par un professionnel habilité.
Le préfet avertit :
77 cas contacts identifiés. Situation extrêmement préoccupante
Les autorités jugent la situation extrêmement préoccupante pour notre territoire car ces jeunes ont poursuivi leur tournée festive en Guadeloupe. Le contact tracing mis en place depuis par l’ARS, l’Assurance Maladie et Santé publique France, a déjà permis d’identifier 77 personnes contacts.Plusieurs personnes positives ont participé à une fête de 200 personnes
Ce nombre risque de s'accroître puisque plusieurs personnes positives ont participé à une fête privée d’environ 200 personnes.L’ARS demande à l'ensemble des jeunes concernés de coopérer lorsqu’ils sont appelés par la plateforme RIPOSTE. Les personnes ayant participé aux différentes fêtes doivent impérativement rester en isolement et se rendre dans un laboratoire pour se faire tester. Ceci est désormais possible sans prescription médicale.
L'ARS et la préfecture appellent plus que jamais à la vigilance des jeunes en particulier
A l'issu d'un point presse organisé cet après-midi, au siège de l'ARS, Valérie Denux, la directrice de l'ARS s'est dit très inquiète et appelle tous ceux qui ont participé à ces fêtes à se faire tester. Un appel qu'elle lance à tous ceux qui ont participé à des fêtes où les mesures barrières n'auraient pas été respectées. Elle est interrogée par Paul Henri ScholPlus que jamais, la préfecture et l’ARS renouvellent leurs appels à la vigilance de tous, en particulier des jeunes qui sont les principaux transmetteurs.
Au-delà d’être transmetteurs potentiels pour des personnes fragiles de leur entourage, il est rappelé que des adolescents, jeunes adultes sont aussi décédés dans le monde du COVID-19 et que certains ont des séquelles neurologiques, cardiaques ou rénales.
Un risque de rebond de l'épidémie réel en Guadeloupe, un net relâchement constaté
L’épidémie est dangereuse pour tous. Le risque de voir repartir l’épidémie en Guadeloupe est réel si les mesures de distanciation physique sont négligées.Après s’être battus pour sécuriser l’arrivée des voyageurs, l'ARS et la préfecture appellent à se battre pour la protection interne de notre territoire. L’ensemble de la chaîne sanitaire appelle au bon sens sur l’ensemble du territoire de l’archipel et des îles du nord.
Un net relâchement est constaté sur les plages, au bord des rivières et dans les fêtes privées.
Débits de boissons et rassemblements : le rappel à l'ordre du préfet
Les restaurants et débits de boissons sont autorisés à rouvrir, à condition d’organiser l’accueil du public dans le respect des mesures d’hygiène et de distanciation sociale ainsi que de règles spécifiques :- les personnes accueillies ont une place assise
- une même table ne peut regrouper que des personnes venant ensemble ou ayant réservé ensemble, dans la limite de dix personnes ;
- une distance minimale d’un mètre est garantie entre les tables occupées par chaque personne ou groupe de personnes venant ensemble ou ayant réservé ensemble, sauf si une paroi fixe ou amovible assure une séparation physique ;
- le personnel des établissements portent un masque ainsi que les personnes accueillies de onze ans ou plus lors de leurs déplacements au sein de l’établissement. Le gérant s’expose à une amende de 135 € par client et par employé non-porteur d’un masque s’il ne met pas en œuvre ces mesures spécifiques, qui peut être majorée en cas de récidive.
Les discothèques ne sont pas autorisées à rouvrir. Les clients sont également verbalisables
En cas d’ouverture des activités de danse en dépit de cette interdiction, le gérant s’expose à une amende de 135 € par client, à une fermeture administrative temporaire ou définitive, ainsi qu’à des poursuites judiciaires pouvant aboutir à une peine maximum d'un an de prison et de 15 000 € d'amende pour mise en danger d'autrui.Chaque client est susceptible d’être également verbalisé (135 € d’amende).
Les rassemblements de plus de 10 personnes toujours soumis à autorisation
Enfin, les rassemblements extérieurs, réunions ou activités de plus de 10 personnes, dans un lieu public, sont soumis à une obligation de déclaration préalable auprès de la préfecture.L’obligation de déclaration préalable ne concerne pas les rassemblements, réunions ou activités à caractère professionnel (réunions de travail, séminaires d’entreprise), les transports de voyageurs, les ERP autorisés à rouvrir, les cérémonies funéraires et les visites guidées par un professionnel habilité.
Le préfet avertit :
les forces de l’ordre seront pleinement mobilisées, aux côtés des maires et de leurs polices municipales, pour contrôler la bonne application de ces mesures, essentielles pour la sauvegarde de la santé de nos concitoyens.