Commandée par les CCI des outremers, cette étude sur l’impact du Covid 19 sur le tourisme évoque une catastrophe économique sans réelle reprise avant au moins 1 an, dans le meilleur des cas.
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Si la destination Guadeloupe peine toujours à reprendre des couleurs, cela s’explique tout d’abord par le caractère saisonnier.
En Guadeloupe, le confinement a amputé de 40% la haute saison 2019/2020.
Autre raison : la lenteur du retour à la normale du trafique aérien international.
Selon le rapport du cabinet DME, le rétablissement des liaisons aériennes devrait cependant permettre de récupérer quelques touristes affinitaires et d’affaire.
Des visiteurs qui dépenseraient cependant 2 fois moins que les touristes d’agrément.
Enfin, comme dans les autres activités, le tourisme souffre des règlements sanitaires qui limitent fortement la fréquentation des établissements.
Et les répercussions de cette importante crise devraient se faire ressentir sur le long terme.
Toujours selon le rapport, le scénario le plus optimiste qui prévoit un retour, dès l’an prochain, une croissance de la fréquentation identique à celle de la décennie 2007/2017, soit 6,8% par an… le comblement total des pertes induites par la crise sanitaire ne pourrait êtres assuré, au mieux, qu’à partir de 2030.
En Guadeloupe, le confinement a amputé de 40% la haute saison 2019/2020.
Autre raison : la lenteur du retour à la normale du trafique aérien international.
Selon le rapport du cabinet DME, le rétablissement des liaisons aériennes devrait cependant permettre de récupérer quelques touristes affinitaires et d’affaire.
Des visiteurs qui dépenseraient cependant 2 fois moins que les touristes d’agrément.
Enfin, comme dans les autres activités, le tourisme souffre des règlements sanitaires qui limitent fortement la fréquentation des établissements.
Plus de 500 millions d'euros de perte
Le secteur touristique devrait donc perdre 60% de son chiffre d’affaire en 2020 par rapport à l’an dernier, soit plus de 500 millions d’euros.Et les répercussions de cette importante crise devraient se faire ressentir sur le long terme.
Toujours selon le rapport, le scénario le plus optimiste qui prévoit un retour, dès l’an prochain, une croissance de la fréquentation identique à celle de la décennie 2007/2017, soit 6,8% par an… le comblement total des pertes induites par la crise sanitaire ne pourrait êtres assuré, au mieux, qu’à partir de 2030.