Plus la première infection a été sévère, plus les risques de vivre une réinfection de même gravité sont élevés. C’est en substance la conclusion de la première étude américaine. Elle observe aussi que les Covid long (avec de la fatique, de la toux, des troubles du sommeil, respiratoire ou cognitif qui perdure dans le temps) sont plus courants lors d’une première contamination que lors de celles qui suivent.
Par ailleurs, les chercheurs ont également remarqué une baisse des niveaux de la protéine de l’albumine chez ces patients frappés plusieurs fois par le Covid. Des essais vont donc être menés pour déterminer si des pratiques nutritionnelles spécifiques pourraient prévenir la réinfection ou la sévérité. Dans l’autre étude, les scientifiques ont voulu identifier les facteurs de risque des covid long.
Ils ont constaté qu’ils sont très souvent associés à une insuffisance de poids, un cancer, une cirrhose et un âge avancé. Au vu de ses résultats, l’équipe a développé un modèle prédictif pour anticiper les affections associées à ces covid long telles que la démence sénile, la malnutrition, la bronchopneumopathie, les insuffisances cardiaques et rénales, tout en restant prudent tant la maladie reste complexe et malgré tout à géométrie variable.