De la cocaïne liquide dans des cubis de rhum : un trafic de drogue entre la Bretagne et la Guadeloupe démantelé

Quatre personnes ont été interpellées, la semaine dernière, en Ille et Vilaine et dans le Morbihan. Elles sont soupçonnées de trafic de stupéfiants entre la Bretagne et la Guadeloupe. L'affaire débutée en avril dernier a pris un nouveau tournant, lors de la découverte par les douaniers de l'Essonne d'une cargaison de cocaïne liquide dissimulée dans des cubis de rhum.

Ce sont nos confrères de Rennes info autrement et du Télégramme qui ont révélé cette affaire de trafic de stupéfiants peu banale. De la cocaïne liquide était dissimulée dans des cubitainers de rhum.

L’enquête est toujours en cours et devrait selon le parquet révéler d’autres éventuelles ramifications. En attendant, quatre personnes, trois hommes et une femme, âgés entre 23 et 43 ans ont été interpellés. Ils sont soupçonnés de trafic de drogue entre la Bretagne et la Guadeloupe.

De la cocaïne à la place du rhum

L’affaire commence à plusieurs kilomètres de là, dans l’Essonne. Lors d’un contrôle routier, des douaniers mettent la main sur des cubitainers de rhum dans lesquels, de la Cocaïne liquide a été découverte.

En tout, ce serait l’équivalent de 10 kg de drogue qui ont été saisis, répartis dans une trentaine de cubitainers. En défilant le fil de cette affaire, les autorités ont pu remonter à un homme domicilié près de Rennes. Selon les enquêteurs, ce réseau a de nombreuses ramifications en Bretagne mais également en Guadeloupe.

Une enquête de plusieurs mois

Après des perquisitions, les enquêteurs ont mis la main sur 87 000 euros en avoir dont des espèces et des objets de marque. Plus tard, de fausses pièces d’identité ont été trouvées ce qui permet aux enquêteurs de déduire, qu’avec ces faux papiers, les trafiquants se rendaient dans différents bureaux de poste pour récupérer les colis de stupéfiants.

Vendredi dernier, quatre personnes ont donc été déférées au Parquet dans ce dossier. Certains étaient connus défavorablement par les services de police. Ils sont tous, poursuivis aujourd’hui pour trafics de stupéfiants, falsification et usage de faux documents administratifs et blanchiment d’argent.

L’enquête se poursuit.