De nouveaux tests pour détecter la COVID 19

Olivier Véran le ministre de la santé a confirmé que de nouveaux tests dits "antigéniques", feront leur apparition dans les semaines à venir. D’utilisation plus simple et surtout plus rapide, ils devraient permettre de mieux identifier les porteurs même asymptomatiques du virus 
 
15 à 20 minutes, c’est le délai d’attente pour les résultats des tests dits "antigéniques". Un gain de temps qui permet  de façon pratique de mieux trier les patients et ainsi de désengorger les files d’attente dans les laboratoires.
Ce nouveau test qui sera remboursés à 100% par l’Assurance Maladie s’effectue, comme pour le fameux PCR actuellement utilisés, par prélèvements nasopharyngés c’est à dire l’introduction d’une brosse cylindrique dans les narines. Mais dans ce cas, l’analyse du prélèvement s’effectue directement sur place au lieu de rejoindre un laboratoire.
Ainsi, en un peu moins d’une demi-heure, la présence du SARS COV2 est détectée et le patient sait s’il est contaminé ou pas.  Mais attention : selon l’arrêté pris par gouvernement, ces tests ne sont qu’un élément d’orientation diagnostique qui ne se substitue pas au PCR qui devra, par la suite, confirmer le résultat obtenu.
5 millions d’unités de ces tests antigéniques ont été commandés par le gouvernement. Déployés dans un premier temps dans les hôpitaux, il est aussi envisagé de donner l’autorisation de prélèvements aux masseurs-kinésithérapeutes d’effectuer ce prélèvement via une formation spécifique.
Dans le même temps, une autre typologie de tests, moins invasive, est très attendue mais pas encore autorisée : celle des tests salivaires qui sont dans l’attente de l’avis de la Haute Autorité de Santé, les  résultats d’expérimentations menées par des équipes de chercheurs et d’industriels s’avérant moins fiables que les tests PCR.

 Covid-19 : les tests antigéniques autorisés officiellement : 

- Si les tests PCR recherchent l'ARN du virus, les tests antigéniques recherchent, comme leur nom l'indique, l'antigène présent à la surface du virus. Les particules récupérées au fond du nez sont mélangées avec un réactif déposé sur une bandelette. Le changement de couleur permet de déterminer rapidement si la personne est atteinte du Covid ou non.
Le résultat s'obtient plus rapidment même si, parallèment le risque de faux négatif est plus élevé puisqu'il faut une charge virale plus conséquente pour que le virus soit détecté.
- Ce test antigénique  est "un élément d'orientation diagnostique n'ayant pas vocation à se substituer au diagnostic réalisé par RT-PCR". Il doit surtout permettre d'inciter les personnes sans symptômes qui se demandent si elles sont porteuses du virus, à ne pas encombrer les files d'attente des laboratoires.
Les personnes symptomatiques et les "cas-contact" doivent continuer à se tourner vers le test PCR.
Quant aux patients qui auront un test antigénique positif, ils devront malgré tout faire confirmer ce résultat par un test PCR.