Paul Badri, dit "Ti Bol", est décédé, ce samedi 25 juillet 2020, à Saint François. Il était l’un des derniers grands prêtres Hindou, l'un des derniers Guadeloupéen aussi à parler le tamoul et était très connu dans la communauté Indienne, localement.
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Véritable mémoire du culte des ancêtres, Paul Badri, dit "Ti Bol", était à la fois connu et respecté de la communauté Indo-Guadeloupéenne. Il avait 89 ans.
Tout au long de sa vie, il a nourri et partagé sa passion pour la culture indienne. Il s’est particulièrement illustré dans les cérémonies et autres manifestations spirituelles, en lien avec le culte hindou.
Il était inconcevable de parler de la culture indienne et de la conservation du patrimoine immatériel indo-guadeloupéen, sans évoquer le nom de Ti Bol Badri
Sur cette vidéo, on voit Paul Badri à l'œuvre, lors d'une cérémonie hindou : Paul Badri était parmi les rares Vatialous, c'est à dire un chanteur Indien qui maitrisait les chants sacrés et notamment les chants des funérailles.
Tout au long des veillées mortuaires et des rassemblements ruraux, Ti Bol Badri s’était donné pour mission la transmission des connaissances, sur les rites hindous. Ce soir et demain, tous ceux que Ti Bol a formés et conseillés se feront un devoir de lui rendre un hommage appuyé, aux rythmes des chants hindous, des tambours et du Matalon.
Depuis hier déjà, toutes les associations indiennes, parmi lesquelles les Amis de l’Inde, le Comité de la célébration de l’année Henri Sidambarom et PADMA ont salué la mémoire de Paul "Ti Bol" Badri.
Il était inconcevable de parler de la culture indienne et de la conservation du patrimoine immatériel indo-guadeloupéen, sans évoquer le nom de Ti Bol Badri
Sur cette vidéo, on voit Paul Badri à l'œuvre, lors d'une cérémonie hindou : Paul Badri était parmi les rares Vatialous, c'est à dire un chanteur Indien qui maitrisait les chants sacrés et notamment les chants des funérailles.
Tout au long des veillées mortuaires et des rassemblements ruraux, Ti Bol Badri s’était donné pour mission la transmission des connaissances, sur les rites hindous. Ce soir et demain, tous ceux que Ti Bol a formés et conseillés se feront un devoir de lui rendre un hommage appuyé, aux rythmes des chants hindous, des tambours et du Matalon.
Depuis hier déjà, toutes les associations indiennes, parmi lesquelles les Amis de l’Inde, le Comité de la célébration de l’année Henri Sidambarom et PADMA ont salué la mémoire de Paul "Ti Bol" Badri.
Je tiens à souhaiter toutes mes condoléances les plus attristées à la famille et aux proches de M. Badri. C'est un pan de la culture Guadeloupéenne qui s'en va. M. Badri a œuvré, tant dans le domaine culturel, que cultuel dans notre pays. Ce n'est pas seulement la communauté Indienne qui est affectée, mais toute la Guadeloupe, car elle vient de perdre un de ses fils illustres.