Démantèlement présumé de l'EFS Guadeloupe-Guyane : l'ARS dément formellement être impliquée

Y a t-il une volonté de démanteler l'EFS Guadeloupe-Guyane ? A cette inquiétude exprimée par des élus et l'UTS-UGTG, l'ARS répond formellement (pour ce qui la concerne) "NON !". L'Agence régionale de santé fera le point avec la direction de l'établissement, en début de semaine prochaine.

Entre craintes et accusations

Le sujet s'est invité, jeudi 12 novembre 2020, au sein même du Sénat. Lors des questions au Gouvernement, la Sénatrice Victoire Jasmin a dénoncé l'éventualité de l'externalisation des analyses des dons de sang, du fait des démissions successives inexpliquées des biologistes de l'Etablissement français du sang (EFS) Guadeloupe-Guyane. Sans ces professionnels, le laboratoire de l'EFS ne peut fonctionner.

L'exécutif, par la voix d'Adrien Taquet, secrétaire d'État en charge de l'enfance et des familles, auprès du ministre des solidarités et de la santé, s'est engagé à maintenir l'EFS Guadeloupe-Guyane, dont les missions sont "une priorité". Le manque de moyens humains devrait donc être pallier... mais un tel recrutement de personnels qualifiés et opérationnels peut prendre "entre 6 mois et un an", a rappelé Adrien Taquet. Si bien que le plan de continuité d'activité, incluant l'externalisation des analyses, vers l'Hexagone, est envisagé "temporairement".

Dans ce contexte, l'Agence régionale de santé (ARS) Guadeloupe/Saint-Martin/Saint-Barthélemy est aussi pointée du doigt, notamment par le Sénateur Victorin Lurel :
Nous avons abordé ce sujet, en détails, dans cet article :


Le démenti de l'ARS

L’ARS ne comprend pas les accusations graves et infondées, au sujet de son rôle dans le démantèlement de l’EFS. Voici le communiqué qui a été produit par l'Agence régionale de la santé, dans le soucis qu'une distinction soit faite avec l'EFS :