Dépister pour mieux prévenir les maladies rénales

Généralement plus répandue chez les personnes âgées et les individus atteints de diabète,  d’hypertension et d'obésité, cette maladie est devenue l’une des principales causes de mortalité en France.
La maladie rénale touche chaque année de plus en plus de guadeloupéens. À l’occasion de la semaine nationale du rein, ce mardi, plus d’une centaine de personnes ont été dépistées au CHU. Médecins, infirmiers et soignants étaient mobilisés pour détecter une maladie sans symptôme lorsqu'elle en est à ses débuts. L’an passé, sur 200 personnes dépistées, une quinzaine sont aujourd’hui, suivies et soignées par le service néphrologie et hémodialyse du CHU...

À l’occasion de la semaine nationale du rein, se déroulant du 9 au 16 mars, l’Unité d’Hémodialyse du CHU de Guadeloupe qui prend en charge des patients insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) tient à rappeller que la maladie rénale chronique concerne près de 10 % de la population soit plus de 6 millions de Français dont plus de 90 000 sont traités pour insuffisance rénale chronique terminale. À ce stade de la maladie, la mortalité est élevée et nécessite une prise en charge par dialyse (55 %) ou par greffe rénale (45 %).

La prévalence de l’IRCT en Guadeloupe est de 937 personnes dont 634 dialysées et 303 greffées. Dans le monde 1 personne sur 10 est atteinte d'IRCT, en France c’est 5 sur 100 et en Guadeloupe, on compte 11 personnes sur 100.

Dr Befa Noto-Kadou-Kaza, chef de service de Néphrologie/Hémodialyse au CHUG

©Guadeloupe


Généralement plus répandue chez les personnes âgées et les individus atteints de diabète,  d’hypertension et d'obésité, cette maladie est devenue l’une des principales causes de mortalité en France. Dans les territoires dits d'outre-mer, la prévalence aux maladies rénales est forte justement en raison de ces trois pathologies.

Les dépistages de la Semaine Nationale du Rein permettent d'orienter de nombreuses personnes vers leur médecin traitant pour des examens complémentaires et la consultation avec un néphrologue (environ 10 % des personnes dépistées). Ce dépistage peut permettre une prise en charge précoce de la personne dépistée si nécessaire.

Dr Befa Noto-Kadou-Kaza, chef de service de Néphrologie/Hémodialyse au CHUG

©Guadeloupe