Cela fait déjà 10 ans que Patricia Guillaume sillonne les rues et les quartiers du Moule pour en chasser le chômage et débusquer toutes les possibilités de formation et d'emploi pour les jeunes.
Ce mardi, c'est à la résidence Les Barbadines à Morel qu'elle s'est arrêtée avec son équipe. Un petit déjeuner offert aux jeunes qu'elle rencontre va être le point de départ d'une démarche d'insertion.
Ceux qu'elle rencontre n'ont pas une situation uniforme. Il y a certes ceux qui galèrent pour trouver un emploi. Et pour Patricia, ils sont la vraie raison d'être de sa mission.
A 21 ans, Chaïna Isaac n'est pas sans formation ou sans diplôme. Elle est titulaire d'un CAP Petite Enfance. Mais pas facile de se frayer un chemin dans ce domaine; alors, elle cherche de tous côtés le coup de pouce qui lui permettra de s'insérer.
A 36 ans, Fabrice Aldéré a vécu de telles expériences. Depuis, il ne refuse aucune opportunité pour travailler. Il découvre même de nouveaux métiers qu'il n'aurait jamais imaginés exercer un jour.
Ces temps de latence, Ignace Vati, 19 ans aurait pu les connaître. Mais après une année qu'il qualifie de sabbatique, il s'est repris en main et avec l'aide de la Mission Locale, il s'est fait une situation dans un domaine qui l'intéressait particulièrement.
Dans son food-truck Alissia Raboisson est la reine. Elle est sa propre patronne et ne dépend que de ses décisions. C'est peut-être cela que le monde social lui a appris et, au lieu de la décourager, il l'a boostée.
Dans cette palette d'exemples, celui de Luidji Nertomb 29 ans, est exemplaire. Son parcours en atteste.
Des jeunes que l'on aurait pu, à un moment ou à un autre, classer parmi les NEET mais qui ont su nettement reprendre leur vie en main et qui, pour la plupart, montrent qu'il n'y a pas de mauvais chemin pour arriver à l'emploi quand on en a la volonté et surtout, quand on est vraiment aidé par ceux qui font de l'insertion une véritable vocation.
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