L’opérateur de télécommunication vient de déposer le bilan auprès d’un tribunal de Manhattan. La compagnie est implantée dans le Pacifique, en Amérique Centrale mais surtout dans la Caraïbe. Etouffée sous le poids d’une dette de près de 7 milliards et demi de dollars, Digicel lutte pour sa survie.
•
La direction de Digicel se veut rassurante. Elle affirme qu’il s’agit juste de se mettre temporairement à l’abri des nombreux créanciers du groupe et que les clients ne seront en rien affectés. L'opérateur vient de déposer le bilan auprès d'un tribunal. Mais ce dépôt de bilan confirme les très grandes difficultés que connaît la société de télécommunication.
Fondée en 2001 par un milliardaire irlandais, Dennis O’Brien, l’entreprise opère aujourd’hui dans une vingtaine de territoires caribéens, mais aussi en Australie ou au Bélize. Sa stratégie de croissance accélérée, nécessite des investissements technologiques extrêmement couteux, sur des marchés pour la plupart à faible revenu, l’a dangereusement affaiblie. Et ses nouvelles activités de cable-opérateur et de fournisseur de bande passante sont loin de compenser la baisse des revenus sur le trafic téléphonique.
Malgré plus de 2 milliards de chiffre d’affaires l’an dernier et 470 millions de bénéfices, Digicel ne peut plus faire face et rembourser ses dettes. Son dépôt de bilan doit donc lui permettre d’obtenir de nouveaux délais et surtout de nouveaux financements. Le gouvernement d’Antigua et Barbuda a laissé entendre hier qu’il serait prêt à acquérir une partie des avoirs ou des actions de Digicel.
Une statégie de croissance insuffisante
Fondée en 2001 par un milliardaire irlandais, Dennis O’Brien, l’entreprise opère aujourd’hui dans une vingtaine de territoires caribéens, mais aussi en Australie ou au Bélize. Sa stratégie de croissance accélérée, nécessite des investissements technologiques extrêmement couteux, sur des marchés pour la plupart à faible revenu, l’a dangereusement affaiblie. Et ses nouvelles activités de cable-opérateur et de fournisseur de bande passante sont loin de compenser la baisse des revenus sur le trafic téléphonique.
Peut-être des nouveaux dans le capital
Malgré plus de 2 milliards de chiffre d’affaires l’an dernier et 470 millions de bénéfices, Digicel ne peut plus faire face et rembourser ses dettes. Son dépôt de bilan doit donc lui permettre d’obtenir de nouveaux délais et surtout de nouveaux financements. Le gouvernement d’Antigua et Barbuda a laissé entendre hier qu’il serait prêt à acquérir une partie des avoirs ou des actions de Digicel.