Près de 63 millions d’euros... C’est le coût des dégâts causés par l’ouragan Maria sur le secteur du tourisme à la Dominique, selon l’estimation de l’Agence du tourisme de l’île, qui espère tout de même relancer l’activité en janvier prochain.
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La Dominique continue de panser ses blessures infligées par l'ouragan Maria, en septembre.
Ces sommes importantes pour le pays où tout est à rebâtir et qui, dans le même temps, se retrouve privée d'une grande partie de ses ressources, faute d'activité économique.
La DDA s'est fixée comme objectif de relancer le tourisme au 1er janvier 2018. Un objectif très ambitieux, dans la mesure où 40% des 909 chambres d'hôtels dont disposait le pays avant Maria ont été détruites.
Une bonne partie du réseau routier demeure encore très difficilement praticable et la grande majorité de la population est toujours privée d'eau courante et d'électricité. A ce jour, seuls 3% des foyers sont réalimentés.
Un terrible bilan humain
La police du pays a publié un dernier bilan humain. Il s'élève à 31 morts et 34 personnes toujours portées disparues. La liste nominative des victimes a été rendue publique. L’ouragan, qui a balayé l’île du sud au nord, dans la nuit du 18 au 18 septembre, a détruit les habitations et bâtiments publics. Et il a mis aussi à terre l’activité touristique. L’Agence du tourisme a fait les comptes et établi une estimation assez précise des dégâts causés par le cyclone sur ce secteur.Relancer le tourisme à tout prix
Le coût porté au tourisme dominicais par Maria a été terrible. "Discover Dominica Authority", la DDA, l'agence publique qui gère le secteur dans l'île aux 365 rivières a estimé les pertes subies à 191 millions de dollars Caraïbe, soit 63 millions d'euros. Ce montant inclut à la fois les pertes en chiffre d'affaire et le coût des réparations et reconstructions. L’addition est lourde pour un secteur économique qui commençait enfin à décoller.Ces sommes importantes pour le pays où tout est à rebâtir et qui, dans le même temps, se retrouve privée d'une grande partie de ses ressources, faute d'activité économique.
La DDA s'est fixée comme objectif de relancer le tourisme au 1er janvier 2018. Un objectif très ambitieux, dans la mesure où 40% des 909 chambres d'hôtels dont disposait le pays avant Maria ont été détruites.
Une bonne partie du réseau routier demeure encore très difficilement praticable et la grande majorité de la population est toujours privée d'eau courante et d'électricité. A ce jour, seuls 3% des foyers sont réalimentés.