Les deux parlementaires rappellent ensemble que
l’agriculture est un secteur économique important de la Guadeloupe et de nombreux emplois dépendent de la production de bananes. Or, cette dernière subit depuis longtemps une forte concurrence de la part des pays d’Afrique et d’Amérique latine. Afin de protéger les producteurs des régions ultrapériphériques de cette concurrence, l’Union européenne a mis en place une aide financière leur étant destinée dès 1992, dans la limite de 150 000 tonnes de bananes produites. Toutefois, ce tonnage de référence a été revu à la baisse en 2007, en raison d’un contexte météorologique ayant fait chuter la production guadeloupéenne. Depuis, l’aide financière de l’Union européenne se limite à 77 877 tonnes. En comparaison, le tonnage de référence pour la Martinique est de 241 000 tonnes. La filière de la banane en Guadeloupe a toutefois été restructurée et elle est désormais en état de réaliser une production de qualité et en quantité supérieure à cette limite.