Ils sont jeunes, entrepreneurs, avec l'envie d'innover, et de mettre leur savoir-faire à contribution pour le "péyi". Fabrice Choisi, 21 ans, électrotechnicien et Abismael Santiago, 30 ans, restaurateur se racontent devant la caméra de Rudy Rilcy.
Comme beaucoup de commerçants, ces deux jeunes subissent de plein fouet, les récents événements qui frappent et paralysent l'économie de la Guadeloupe.
Sentiment d'abandon, déclassement, complications administratives ; il n'est pas toujours facile d'être son propre patron : "je ne vais pas abandonner mais franchement c'est un peu dégoûtant" confesse Fabrice.
Tu ouvres ton entreprise, à peine ouvert, on te prend des impôts. À peine ouvert, l'URSSAF a besoin de prendre une partie... Tu te retrouves avec moins que rien.
Fabrice Choisi, 21 ans, électrotechnicien
On paie des impôts, on paie nos employés, on paie la facture d'eau (...) Comment on fait ?
Abismael Santiago, 30 ans, restaurateur
Abismael Santiago, l'a constaté, les grèves à répétition ont impacté durablement son commerce de restauration, avec une fréquentation qui diminue au fil du temps : "c'est quelque chose qui nous empêche de travailler" déplore le jeune homme.