Déclarés vainqueurs à tort, suite au premier tour de scrutin des élections départementales, les binômes Rosan Rosduel/Francesca Faithful, Hélène Polifonte/Michel Mado et Guy Losbar/Sabrina Roger vont devoir à nouveau défendre leurs programmes respectifs, dans les cantons 1, 4 et 5 de la Guadeloupe.
Retour aux urnes
Souvenez-vous : le soir du 20 juin 2021, le procès-verbal du premier tour de scrutin donnait un binôme vainqueur, dans le premier canton des Abymes. Il s'agissait de Rosan Rosduel et Francesca Faithful qui, pourtant, n'avaient pas totalisé 50% des suffrages exprimés et un quart des voix des électeurs inscrits, comme de rigueur.
Le même scénario a eu lieu, dans le canton 4 (Baie-Mahault), au profit d'Hélène Polifonte et Michel Mado.
Idem aussi dans le canton 5 (Baie-Mahault/Petit-Bourg), où Guy Losbar et Sabrina Roger ont été déclarés vainqueurs.
L'annulation de l'élection de ces six candidats a été demandée par le préfet de la Guadeloupe et prononcée par le tribunal administratif de Basse-Terre, le 12 juillet dernier.
Tout ce beau monde, mais aussi leurs adversaires, devront se soumettre à la loi des urnes, pour des élections départementales partielles, les 31 octobre et 7 novembre 2021, dates arrêtées dans le respect du délai de convocation des électeurs, qui est de six semaines ; convocations qui commenceront à être expédiées à la fin de cette semaine.
Des sièges laissés vacants
En attendant, les binômes élus par erreur, ont pu siéger au sein du Conseil Départemental, par le biais de mandats provisoires.
C'est ainsi que Guy Losbar a pu être élu Président de l'Assemblée.
Mais l'ancien maire de Petit-Bourg va devoir refaire campagne, afin de convaincre l'électorat du canton 5 qu'il est bel et bien l'Homme de la situation, aux côtés de Sabrina Roger.
Son premier vice-président, Jean-Philippe Courtois, maire de Capesterre-Belle-Eau, va occuper temporairement le fauteuil de président de la Collectivité départementale.
Les duos Rosan Rosduel/Francesca Faithful et Hélène Polifonte/Michel Mado sont soumis à la même obligation de solliciter, une nouvelle fois, les suffrages des électeurs.