24 heures déjà que de nombreux Guadeloupéens doivent faire sans eau au robinet. Des coupures liées cette fois à un mouvement social entamé par une partie du personnel du SIAEAG. Une manière pour eux d'exprimer leurs inquiétudes quant à leur avenir et à la disparition du SIAEAG lors de l'instauration du nouveau syndicat ouvert.
Des garanties leur ont été données, les partageaux désormais en deux catégories : ceux qui restent et ceux qui souhaitent partir. Le financement du plan de départ volontaire était au cœur des négociations entamées hier et qui ont connu des avancées notoires à en croire le président du SIAEAG, Ferdy Louisy.
Les présidents de la Région et du département Ary Chalus et Guy Losbar se sont notamment engagés à soutenir le plan de départ volontaire à hauteur de 550 000 Euro par collectivité.
Ferdy LOUISY doit présenter tout cela ce matin au personnel gréviste. Une rencontre qui a débuté par un instant de panique, Un homme s’est présenté peu avant 9 heures au siège du Siaeag à Labrousse au Gosier. Dans sa voiture, un fusil de chasse avec lequel il se disait prêt à abattre quelqu’un. Heureusement, Il est reparti quelques instants plus tard sans mettre sa menace à exécution.
En attendant les communiqués de fermeture de crèche ou d’école, pour celles qui accueillent encore des élèves, se multiplient. Par ailleurs, plusieurs établissements sont en grande difficulté en raison de ce mouvement. La clinique Les Eaux Claires, privée de réserve d'eau, n'accueille plus de patients. En maternité, certaines femmes ont été très vite renvoyées chez elles et les autres doivent accoucher avec les moyens du bord.
Michel Gualandi, gynécologue
Une situation qui a incité les responsables de la clinique à se faire alimenter en eau.
Guillaum Buil, directeur général de la clinique Les Eaux Claires
Et de tels camions, y compris ceux des pompiers, ont dû se ternir disponibles pour parer au mieux aux urgences provoqués par ce nouveau conflit de l'eau
Voir aussi : Fin du mouvement de grève au SIAEAG