Un bazar chinois a été la cible sur les réseaux sociaux, d'une rumeur concernant le coronavirus. Certains groupes de carnaval eux mêmes, ont conseillé à leurs membres d'éviter de s'y rendre pour acheter des accessoires. Pourquoi est-il important de ne pas relayer ces fausses informations ?
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La peur n'a jamais été bonne conseillère. Pourtant depuis la déclaration de l'épidémie de coronavirus, les rumeurs vont bon train. La Guadeloupe n'échappe pas à la règle. Ce week-end, un bazar chinois de Baie-Mahault a été la cible de rumeurs concernant son propriétaire. Selon les messages circulant sur les réseaux sociaux, il serait rentré de Chine, il y a quelques jours, porteur du virus. Certains groupes de carnaval eux-mêmes ont demandé à leurs membres de ne pas s'y rendre pour acheter leurs accessoires carnavalesques.
Nous sommes allés à la rencontre de M. Yang Chuan Jie, propriétaire du "Maya Store". Il nous a confirmé que son bazar, habituellement très prisé en période de carnaval, accuse une baisse notable de fréquentation. Or, contrairement aux rumeurs véhiculées depuis quelques jours, son dernier voyage en Chine remonte au mois d'octobre 2019. Sur les 36 salariés de son commerce, 26 sont des locaux. Les autres ne reviennent pas de Chine.
Autre comportement lié à la psychose créée par l'épidémie de coronavirus en Chine, l'achat de masques dans les pharmacies. Dès l'annonce, il y a 10 jours, de l'épidémie et des mesures mises en places par le Ministère de la Santé, les fournisseurs de masques de protection se sont trouvés en rupture de stocks et donc dans l'incapacité de livrer les pharmacies. De même pour les solutions hydro-alcooliques. Or les masques ne sont utiles que pour les personnes atteintes du coronavirus, afin qu'elles ne puissent pas contaminer leur entourage.
On écoute Mathilde Pollion, pharmacienne à Baie-Mahault, interrogée par Alexandre Houda et Christian Danquin :
A ce jour, 6 cas ont été confirmés en France hexagonale. Aucun en Guadeloupe.
Pour rappel le communiqué de l'Agence Régionale de Santé concernant le coronavirus :
https://solidarites-sante.gouv.fr/coronavirus
Nous sommes allés à la rencontre de M. Yang Chuan Jie, propriétaire du "Maya Store". Il nous a confirmé que son bazar, habituellement très prisé en période de carnaval, accuse une baisse notable de fréquentation. Or, contrairement aux rumeurs véhiculées depuis quelques jours, son dernier voyage en Chine remonte au mois d'octobre 2019. Sur les 36 salariés de son commerce, 26 sont des locaux. Les autres ne reviennent pas de Chine.
Autre comportement lié à la psychose créée par l'épidémie de coronavirus en Chine, l'achat de masques dans les pharmacies. Dès l'annonce, il y a 10 jours, de l'épidémie et des mesures mises en places par le Ministère de la Santé, les fournisseurs de masques de protection se sont trouvés en rupture de stocks et donc dans l'incapacité de livrer les pharmacies. De même pour les solutions hydro-alcooliques. Or les masques ne sont utiles que pour les personnes atteintes du coronavirus, afin qu'elles ne puissent pas contaminer leur entourage.
On écoute Mathilde Pollion, pharmacienne à Baie-Mahault, interrogée par Alexandre Houda et Christian Danquin :
Pour rappel le communiqué de l'Agence Régionale de Santé concernant le coronavirus :
Communiqué de l'ARS du 24 janvier 2020 sur les mesures concernant le coronavirus
Les réponses aux questions que vous vous posez sur le coronavirus :https://solidarites-sante.gouv.fr/coronavirus