L'Angleterre accrochée d'entrée.
Après une phase de qualification exemplaire (10 victoires en 10 matchs dans le groupe E), les Anglais arrivaient en France avec un statut de favori bien mérité. Samedi pour leur rencontre face à la Russie les hommes de Roy Hodson ont été mis en échec (1-1) à la dernière minute par une vaillante équipe de Russie. Longtemps dominateurs du match, les three lions ont fait preuve d'une fébrilité défensive inhabituelle, eux qui n'avaient encaissé que 3 buts lors des 10 matches de qualifications. Une contre performance que l'on peut mettre sur le compte du sélectionneur qui avait décidé, à la surprise générale, de changer son système de jeu en laissant notamment Jamie Vardy (auteur de 24 buts cette saison en Premier League) sur le banc.
L'Allemagne pas si impériale.
Entrée en lice ce dimanche contre l'Ukraine (2-0), la prestation de la nationalmannschaft reste en demi-teinte malgré la victoire. A l'image de certains de ses fers de lance, (Ozil, Muller, Gotze) les champions du monde en titre ont eu du mal à s'extirper du piège Ukrainien. Parfois brillants en phase offensive, les hommes de Joachim Low ont été étonnamment fébriles derrière. La tâche aurait pu être plus compliquée sans un Jérôme Boateng bien inspiré, pour empêcher l'égalisation Ukrainienne sur sa ligne (44e). L'Allemagne empoche donc une 25e victoire sur ses 33 derniers matches en phases finales de grandes compétitions internationales. Une raison de plus qui explique pourquoi les champions du monde 2014 sont favoris pour la victoire finale le 10 juillet.
L'Espagne au forceps
Pour leur premier match dans cet Euro, les tenants du titre espagnols n'ont pas rassuré leur supporters. La roja s'est imposée difficilement 1-0 hier face à la République Tchèque. Cette rencontre ressemblait étrangement au dernier match de préparation des hommes de Vicente Del Bosque, qui avait vu la victoire surprise de la Géorgie (1-0) en terres espagnoles. Malgré une main mise sur le match, (67% de possession de balle) l'Espagne s'est fait peur, (sauvetage de Fabregas sur sa ligne à la 65e) et a dû attendre la 87e minute pour faire la différence grâce à son défenseur central Gérard Piqué. Une victoire étriquée malgré une domination évidente, à l'image de la prestation des bleus vendredi dernier.
Les diables rouges décevants
Portée par sa « génération dorée », sa deuxième place au classement FIFA des nations et une série de 7 victoires sur ses 9 derniers matches, c'est en favori absolu que la sélection Belge se présentait hier, face à la « pire équipe d'Italie de l'histoire » selon certains observateurs. Cependant, après 90 minutes ce sont bien les hommes d'Antonio Conte qui sont repartis victorieux à Lyon (2-0). Un coup de massue nécessaire sur la tête des Belges selon leur sélectionneur Marc Wilmots : « ça m'arrange bien que tout le monde retombe les pieds sur terre, en Belgique. », a-t-il lancé en conférence de presse d'après match. A l'image de toutes les grandes nations dans ce début d'euro c'est également le secteur défensif Belge qui a été le plus en difficulté. En l'absence du capitaine Vincent Kompany (forfait), Toby Alderweireld et Thomas Vermaelen sont passés à côté de leur match. Le premier étant doublement fautif sur l'ouverture du score italienne d'Emanuele Giaccherini.