Douze Guadeloupéens sont désormais sous la menace d’une expulsion du territoire américain. Mais au sein de l’outre-mer français, la Guadeloupe n’est pas la seule concernée par ces mesures d’éloignement : six Guyanais, deux Polynésiens et un ressortissant de Saint-Pierre-et-Miquelon sont également considérés comme persona non grata.
Au-delà de ces cas, de nombreux Caribéens sont sommés de partir : des Trinidadiens, des Saint-Luciens, des Antiguais, des Bahaméens, des Jamaïcains… Près de 7 500 ressortissants de la Caraïbe anglophone sont concernés.
La Caraïbe hispanophone n’est pas non plus épargnée : près de 55 000 personnes, principalement des Cubains et des Dominicains, doivent quitter les États-Unis.
Enfin, la première République noire est elle aussi frappée de plein fouet : 33 000 Haïtiens sont priés de rentrer chez eux, malgré la crise et la violence qui gangrènent le pays.
Ces expulsions massives pourraient coûter au total 88 milliards de dollars aux États-Unis, soit dix fois le budget total du service américain de l’immigration et des douanes. Entre défis financiers, logistiques et nécessité de coopération avec les pays d’origine, de nombreux obstacles pourraient entraver les ambitions de Donald Trump.