La Liat va être liquidée… C’est le premier ministre de la Barbade, Mia Mottley, qui l’a annoncé le week end dernier. Mais cela ne devrait pas pour autant signifier la disparition de la compagnie caribéenne historique.
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C’est le Covid-19 qui a porté le coup fatal à la compagnie aérienne qui était déjà en difficulté. Durant 3 mois, les 10 ATR de la Liat sont restés cloués au sol. La compagnie aérienne caribéenne devrait être liquidée. Elle devrait être remplacée par une autre entité, peut-être même du même nom.
En mai dernier déjà, la Liat annoncait qu’il lui faudrait au moins 5 millions et demi pour s’en sortir. Un montant qu’aucun des gouvernements caribéens, actionnaires de la compagnie ne semblent prêts investir. Ils doivent tous se réunir incessamment pour prendre d’importantes décisions.
Seules informations, le nom Liat pourrait être conservé. Il pourrait s’agir d’un partenariat public privé, de taille plus modeste, avec des supressions d’emplois à la clé.
Quant au sort des passagers des passagers détenteurs d’un billet d’avion, il est pour le moment aussi incertain que celui des salariés.
Une certitude, la Liat ne reprendra pas ses vols avant le 15 juillet au moins.
Déjà dans le rouge en 2019
Malgré une absence totale de revenus, comme bien d’autres, elle a dû continuer à payer ses charges, crédits et salaires. Un coup dur supplémentaire pour la Leeward Island Air Transport qui avait déjà achevé l’année 2019 dans le rouge, avec des pertes affichées à hauteur de 12 millions de dollars selon les autorité d’Antigua et Barbuda.En mai dernier déjà, la Liat annoncait qu’il lui faudrait au moins 5 millions et demi pour s’en sortir. Un montant qu’aucun des gouvernements caribéens, actionnaires de la compagnie ne semblent prêts investir. Ils doivent tous se réunir incessamment pour prendre d’importantes décisions.
Bye bye la Liat, welcome la Liat ?
Mais pour l’heure ni Barbade, ni Saint-Vincent et les Grenadines, ni la Dominique, ni Antigue n’ont précisé la forme financière que pourrait prendre la nouvelle entité qui renaitrait sur les cendres de la compagnie.Seules informations, le nom Liat pourrait être conservé. Il pourrait s’agir d’un partenariat public privé, de taille plus modeste, avec des supressions d’emplois à la clé.
Quant au sort des passagers des passagers détenteurs d’un billet d’avion, il est pour le moment aussi incertain que celui des salariés.
Une certitude, la Liat ne reprendra pas ses vols avant le 15 juillet au moins.