Quand il en parle, Gaby Clavier, l'un de ses successeurs à la tête de l'UTS-UGTG le qualifie ainsi :
C’est un pilier. Il a lancé plusieurs initiatives que ce soit en termes de publication que de débats qui nous ont permis d’avoir un syndicat toujours offensif aujourd’hui.
Gaby Clavier membre de l'UTS-UGTG
Et c'est vrai que Fernand Curier avait su penser le syndicalisme de la santé de manière globale. Il était certes dans les luttes sociales dans l'intérêt des travailleurs de la santé, mais aussi, dans la pédagogie et la formation du public ou des professionnels de la santé.
C'est ainsi, par exemple qu'il a créé la revue "Té Péyi" qui devait valoriser les savoirs naturels. Il est aussi à l'origine du magazine "Espace Santé" qui lui fait découvrir, informe et forme sur tous les domaines de la santé.
Investi sans limite sur ces domaines qui lui tenaient à cœur, il a porté l'UTS-UGTG jusqu'à la veille de la fusion entre le Camp-Jacob et l'Hopital Saint Hyacinthe. Il est alors remplacé par Gaby Clavier.
Pour autant, Fernand Curier demeure une figure du syndicalisme en Guadeloupe, une figure saluer par l'UPLG qui le qualifie aujourd'hui de " grand militant pour un syndicalisme guadeloupéen et pour une santé au service du peuple." L'UPLG qui souligne aussi qu'il aura contribué
Fernand Curier a incarné en son temps la nécessaire unité des forces patriotiques dans le sud Basse-Terre
Jean Jacob Bicep, UPLG
Pourtant, c'est dans la discrétion qu'il s'en est allé, vaincu par la maladie et malgré tout, conscient d'avoir lui aussi porté sa pierre à l'édifice pour construire la Guadeloupe.